Have a Nice Death est un jeu d'action mettant en scène la personnification de la Mort, PDG de Death Incorporated, entreprise ayant pour but de faire passer les humains dans l'Au-delà. La Mort est confrontée à l'insubordination d'une partie de ses cadres dirigeants qui cherchent à lui causer un syndrome d'épuisement professionnel et l'empêcher de partir en congés[1]. Le système de jeu se compose d'une boucle de gameplay basée sur l'exploration d'étages représentant les afflictions mortelles infligées aux vivants (malnutrition, guerre, maladie ...) et d'améliorations permanentes déblocables dans le hub de départ. Lors de l'exploration, le joueur peut trouver diverses armes blanches, armes à feu et sortilèges dont il peut s'équiper et d'améliorations lui octroyant diverses capacités passives et/ou actives.
Les Fléaux, cadres dirigeants de la société, dévastent la Terre causant une vague de morts noyant Death Incorporated et la Mort dans les documents administratifs. Le but du jeu est de les vaincre afin de les forcer à respecter le protocole de Death Incorporated et offrir des vacances sur une Île déserte à la Faucheuse[1].
Have a Nice Death est accompagné du jusqu'à sa sortie par 18 bande dessinées parodiques dessinées par Anthony Wheeler et publiées chaque semaine[10],[11].
Bande son
Musique
La bande son du jeu, composée de 40 titres, est réalisée par Alexis Laugier (18 titres), Caisheng Bo (6 titres) et Yann Cleophas (16 titres)[12]. Elle contient les musiques des niveaux du jeu, du hub de départ et des zones intermédiaires. La bande son est publiée lors de la sortie du jeu simultanément sur Deezer[13], Spotify[14], YouTube[15] et à l'achat sur Steam[16].
Have a Nice Death est un succès critique notamment grâce à un gameplay dynamique et un design graphique très agréable[23]. Les testeurs apprécient la variété d'armes et de sorts proposés, rendant chaque partie unique. Le gameplay dynamique pendant une partie rappelle Hollow Knight. Jeuxvideo.com et Gamekult soulignent le travail graphique et narratif tout en mentionnant le caractère répétitif du level design et la difficulté trop prononcée[24],[4]. Olivier Bénis de l'émission La faute aux jeux vidéo sur Radio France admire le travail visuel, le traitement loufoque et cynique de la mort et du monde du travail, et note également les ressemblances de l'univers graphique avec celui de Tim Burton[25].