Le cheikh Hassan Youssef est originaire du village d'al-Jania, près de Ramallah. Il a obtenu une maîtrise en doctrine islamique de l'université al-Qods.
Il est emprisonné[Par qui ?] en novembre 2005 avec 681 autres personnes, religieux, hommes politiques et hommes d'affaires, à la suite des élections locales et régionales[Où ?]. Il est élu député du Hamas lors des élections législatives palestiniennes de 2006, ayant été le candidat à recevoir le plus de voix. Son élection lui est annoncée alors qu'il est en prison.
Il a été libéré en 2011, avec plus de 1000 autres prisonniers palestiniens, en échange de la libération de l'otage israélien Gilad Shalit, à l'âge de 56 ans[3],[4].
En 2010, il renie son fils aîné Mosab Hassan Youssef, qui publie un livre dans lequel il révèle avoir travaillé comme taupe au sein du Hamas pour le compte du Shin Beth (service de sécurité intérieure d'Israël)[5],[6].
En , son plus jeune fils Suhib Hassan Yousef fait également défection en dénonçant, dans une interview sur une chaîne de télévision israélienne, la corruption du Hamas dont les cadres à l'étranger sont payés plus de 4 000 dollars par mois, vivent dans des hôtels ou immeubles de luxe, disposent de gardes du corps, de piscines, de cartes de membre des country clubs, et inscrivent leurs enfants dans des écoles privées[7],[8],[9].
Le , Hassan Youssef est arrêté de nouveau par les forces de sécurité israéliennes à son domicile à Ramallah, pour avoir organisé une reprise des actions violentes du Hamas[10]. Il avait été libéré en juillet 2020, après seize mois de détention à la prison d'Ofer[11].
↑Mosab Hassan Youssef, Le Prince Vert, Denoël, 2010, ch. 24 : « – Et ton père ? – Pas question de le laisser dehors. J’ai trop peur qu’il soit assassiné. Arrêtez-le aussi. »