Les altitudes vont du niveau de la mer à l'ouest à plus de 300 m à l'est, à l'approche des monts d'Arrée. Le point culminant est le Roc'h Glujau (322 mètres) situé à 6 km de la mer dans le domaine de Ménez-Meur. On observe des différences thermiques de 2 à 3 °C entre le littoral et les hauteurs intérieures, où, de surcroît, la fertilité du sol est moindre. Le bourg, situé à deux kilomètres du littoral, a une altitude d'environ 100 mètres.
La commune est traversée au sud par la rivière du Faou et au nord par la rivière de L'Hôpital-Camfrout qui se jettent dans la rade de Brest en formant deux abers.
Géologie
Géologiquement, Hanvec, situé en bordure nord du bassin de Châteaulin, correspond à un axe anticlinal approximativement orienté ouest-est et se prolongeant jusqu'à Moncontour en passant par le Huelgoat, Carnoët et Corlay. Des affleurements de plomb et de zinc (« plombo-zincifères ») ont été reconnus[3]. « Dans tout le secteur compris entre Hanvec, Saint-Éloy et Irvillac, les microgranites sont peu utilisés [pour la construction] par suite de l'abondance d'un schiste bleu sombre apte à fournir d'excellents moellons souvent de grande dimension (schistes dévoniens de Saint-Éloy) »[4].
La commune est aussi traversé par la route départementale 770, antérieurement route nationale 170, itinéraire ancien reprenant le tracé d'une voie romaine, puis d'une route royale allant de Quimper à Brignogan par Landerneau. À Hanvec, le tracé de la RD770 est très proche de celui de la RN165.
La route D18 relie Hanvec (bourg) à Sizun ; la D47 relie Hanvec à Irvillac.
En ce qui concerne le chemin de fer, le tracé de la ligne de Savenay à Landerneau via Quimper passait par la commune, pourvue d'une gare. Le trafic (trois trains par jour dans les années 1980) a cessé en 2000 entre Quimper et Landerneau, mais il existe un projet régional de reprise[5], réclamé par les habitants. Un restaurant occupe aujourd'hui la maison de garde-barrière de la route de Sizun.
Dans la partie sud-est de la commune se trouve la forêt du Cranou, vaste d'environ 600 hectares, qui étend sur la rive droite de la rivière du Faou ses chênes et ses hêtres séculaires. Une chapelle et une fontaine, dédiées à saint Conval, s'y trouvent. La superficie en landes était importante par le passé : 3 000 journaux en 1715 pour Hanvec[6].
Auguste Brizeux a évoqué dans un de ses poèmes, intitulé Kreïsker[7], la forêt du Cranou :
Castel-linn [Châteaulin] a son fleuve et la haute montagne…
Hanvec a le Crannou, forêt lugubre et sombre… Saint-Renan a les blés ; Sizun a les abeilles…
Mais Saint-Pol-de-Léon a pour lui le Kreïsker.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (6 °C), fraîches en été et des vents forts[9]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Monts d'Arrée », avec des hivers froids, peu de chaleurs et de fortes pluies[10].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 10,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 142 mm, avec 16,3 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Sizun à 10 km à vol d'oiseau[11], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 345,3 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].
« Arrivé sur le point culminant de la côte, le pays qui s'étend tout autour du spectateur est très vaste : aussi vaste qu'on peut le souhaiter. Les collines descendent vers un vallon qui s'arrête à la rivière du Faou d'un côté. Au-dessus, on voit encore des collines arrondies, couvertes de bois ou de champs jaunis ou blanchis par les blés noirs en fleurs ; plus loin, voici le Menehom, la montagne la plus haute du Finistère[15]. De l'autre côté, même étendue, et là-bas, bien loin, dans la brume, les montagnes d'Arrez. Bien loin aussi, on voit les clochers dominer les collines. Beau pays[16] ! »
Le bourg vu de l'ouest
Vue du clocher
Vue du clocher
Vue du clocher
Vue du clocher
Vue du clocher
La place centrale du bourg d'Hanvec
Urbanisme
Typologie
Au , Hanvec est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[17].
Elle est située hors unité urbaine[18]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brest, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[18]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[19],[20].
La commune, bordée par la mer d'Iroise, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[21]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[22].
Occupation des sols
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Occupation des sols en 2018
Type d’occupation
Pourcentage
Superficie (en hectares)
Tissu urbain discontinu
1,7 %
101
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques
Le nom de la localité est attesté sous les formes Plebs Hamuc au XIe siècle (cartulaire de Landévennec), Hanffvec au XIIIe siècle, Hanvec vers 1330, Hanffvet en 1368, Hanffvec en 1405[réf. nécessaire].
Étymologie
Estivage ?
Bernard Tanguy[24] précise : « Dérivé en -uc (variante de -oc aujourd'hui -ek), vieux-breton ham, en moyen-breton haff, hanff aujourd'hui hanv « été ». Le toponyme Hanvec apparaît, par ailleurs associé au breton kroaz « croix » dans Croixanvec, au breton lein « hauteur » dans Leinhanvec, village[25] de Plounéour-Ménez. Équivalent breton exact du latin aestivalis « lieu d'été », il pourrait être en relation avec la pratique de l'estivage, c'est-à-dire faire séjourner les troupeaux, l'été dans les pâturages de montagne. »
Tugdual Kalvez, qui est en désaccord avec cette étymologie, propose d'autres hypothèses.
En effet, l'estivage tel qu'il est pratiqué dans les montagnes françaises, ne peut s'appliquer en Bretagne, car il suppose un climat plus contrasté entre l'été et l'hiver. La dénivellation de 321 m qu'on a à Hanvec ne justifie pas des déplacements de troupeaux pour atteindre des lieux de pâturage plus abondants, bien au contraire. Bien qu'attestée dès le XIIe siècle, mais de façon sporadique et sans réelle nécessité démographique ou spatiale, cette pratique n'a pas été codifiée ni systématisée comme dans le Jura, le Massif central ou les Pyrénées. Par conséquent, Plebs Hamuc, attestation du XIe siècle et copie vraisemblable d'un document du VIe siècle[réf. nécessaire], est en contradiction chronologique entre la toponymie de la paroisse et le développement du pâturage d'été. Il ne s'en trouve pas de trace dans le vocabulaire.[pas clair] Il devait plutôt s'agir d'un vagabondage forestier. Ainsi, le temps où le bétail est laissé en liberté se dit : feulzer, feulzerezh[pas clair].
Quant au mot « estival » (le Robert[26] précise : « adjectif »), est un emprunt (1119) au latin classique aestivalis (« relatif à l'été » et non pas « lieu d'été » comme indiqué supra] dérivé du latin classique aestivus « de l'été », de aestas qui a donné été*. Estiver, verbe intransitif, est un emprunt au latin classique aestivare « passer l'été », dérivé de aestivus ; attesté avant 1475 comme transitif (1520 s'estiver) pris au sens de « faire transhumer » (1521), le verbe signifie « faire passer l'été des animaux dans les pâturages de montagne » ; en emploi intransitif, il est emprunté au provençal estivar de même origine. Estivage en dérive ou est repris au provençal estivage « transhumance, pacage d'été » (1460, « droit de pacage estival »), dérivé de estivar. On est donc éloigné historiquement des toponymes issus du latin aestivalis.[pas clair]
Résidence d'été ?
Il existe en Bretagne des lieux de résidence d'été ou de repos signalés par les toponymes Le Rest, Restou. Albert Deshayes[27] indique que hañvod d'après le moyen-breton hauffhout (1427), constitué de hañv (été) + bod (résidence), correspondant au cornique havos et au gallois moderne hafod, « habitation d'été ». Ce mot se retrouve dans Hanvot en Plœmeur (56), dans Coatanvod (Hennebont, 56) « résidence d'été du bois » ; dans Goasanvot (Plounévézel, 29) et Goasenvot (Locarn, 22) « résidence d'été près du ruisseau ».
Anthroponyme ?
Il peut s'agir aussi d'un nom de personne pris absolument, comme c'est le cas pour d'autres noms de paroisses dont l'appellatif toponymique associé a disparu[28], notamment Baud, Combrit, Corlay, Gaël, Glomel, Guiguen, Hanvec, Hénan, Rhuys.
Pour Albert Dauzat[29], Croixanvec (Croshavec, 1387 ; Quoessanvec, 1422) est « composé de croix et du breton hanvec (racine hanv, « été » ; hanvec, nom d'homme ou “méridional”[pas clair] ».
Histoire
Préhistoire et protohistoire
De nombreux vestiges sur la commune[30] sont les témoins de l'âge du bronze marqué ici par la civilisation des tumulus (3500 à 1800 av. J.-C.).
En 1977, un souterrain de l'âge du fer est découvert dans un champ à Menez-Nevez, le sol s'étant affaissé au passage d'une moissonneuse[31].
Antiquité
On a aussi des traces de la présence des Romains qui arrivent en 54 av. J.-C. dans cette région celtisée depuis 500 ans, au cours de la guerre des Gaules.
À l'est du village[25] de Boudouguen, sur un point culminant d'où l'on aperçoit la rade de Brest, se trouve l'ancien camp romain de Menez-ar-Chastel, de forme rectangulaire, ayant plus de 100 mètres de côté[32].
Haut Moyen Âge et arrivée des Bretons
Quand au VIe siècle de notre ère des Bretons traversent la Manche pour s'installer en Armorique, la contrée est largement romanisée. Mais il reste des zones de forêts et de lande à défricher.
C'est entre la « montagne », la rade et les rivières du Camfrout et de la Douffine que la première communauté chrétienne s'installe. Le bourg bâti au sommet d'une colline élevée (102 m) semble avoir été un centre de défrichement. À l'entour les villages[25] dont les noms comportent les suffixes coat, killi, cran (« bois » en vieux- et moyen-breton) sont des témoins de la couverture forestière d'origine, dont la forêt du Cranou est encore le témoin[33].
Cette communauté construit un lieu de culte dédié à saint Pierre : c'est l'origine d'Hanvec.
Liée à l'histoire du manoir, la chapelle de Lanvoy est aujourd'hui en rénovation. Son clocher reste le seul témoin d'une histoire réduite au silence par la négligence des hommes. La charte 26 du cartulaire de Landévennec dit que le roi Gradlon donna au VIe siècle les territoires de Caer Liver et de Lan Uoae à saint Guénolé, fondateur de l'abbaye de Landévennec. Noté Lan Voe au XIe siècle, le toponyme est un composé formé avec le vieux-breton lann « ermitage » et un nom de saint, sans doute Moe. Saint Oyen, patron de la chapelle et éponyme de Lopoyen Lochboezien, de lok « lieu consacré », nom du hameau voisin, est, en fait, saint Boezian (Dictionnaire des noms de communes, Bernard Tanguy) mais serait en fait saint Bodian, connu aussi sous le nom de saint Beuzec[36].
La seigneurie de Kerohan
La famille Quélen est originaire du manoir de Kerohan, mais a par la suite habité le manoir de Kerliver, délaissant Kerohan (même si, désargentée, la famille revint y vivre au XIXe siècle), où le manoir tombe progressivement en décrépitude comme en témoigne le peintre Eugène Boudin, qui y fit de nombreux séjours, en 1867 :
« Kerohan, notre demeure du moment, vaste chambre aux solives vermoulues, à peine un plancher ; deux lits clos, au milieu, une table ; vaste cheminée ; un crochet pour les hardes suspendu au plafond ; un banc, deux ou trois vieux bahuts sculptés grossièrement. Dans un tas de décombres, on a fait un four à cuire le pain. Les figuiers ont multiplié par hasard. Il y en a cependant un qui doit dater de la fondation du manoir : sur la porte d'entrée cintrée en granit, on lit "1670". C'est tout ce qui reste avec deux grossières fleurs faites au badigeon à l'ocre jaune et rouge. Des sentiers effondrés, en haut une courte allée de hêtres. Il y a maintenant des maisons faites avec des décombres. Voici la croix des vieux tailleurs d'images. On n'a plus cette foi à présent. D'un côté le Christ, de l'autre la Vierge couronnée par un ange : au-dessus, des ornements gothiques. Elle domine la mer, placée qu'elle est dans le chemin qui y conduit[37]. »
La seigneurie de Kerliver du Moyen Âge au XIXe siècle
Les seigneurs les plus célèbres qui marqueront de leur empreinte Hanvec sont seigneurs de Kerliver. Ils servent successivement les ducs de Bretagne, les rois de France et l'empereur Napoléon Bonaparte. Leur devise « Meilleur que beau » pour le chevalier de Kerliver au XVe siècle “Mar Car Doué” pour les Kerlec'h au XVIe siècle, « Plutôt rompre que plier » pour le baron de Carné au XVIIe siècle.
La seigneurie de Kerliver passe ensuite aux mains de la famille de Carné : par exemple François de Carné, baron de Kerliver, fait un pèlerinage à Plévin le sur la tombe du père Maunoir en raison d'une guérison miraculeuse survenue alors qu'il avait de vives douleurs à un pied[40]. En 1687, le même François de Carné et son épouse, Mathurine de Brézal, fondent à Hanvec la confrérie du Rosaire[41].
Les Quelen de Kerohan
La généalogie complète de la famille de Quélen, originaire du château de Quélen, trève de Quélern en Locarn, est consultable sur un site Internet[42].
La famille de Quélen habite Hanvec depuis au moins le mariage avant 1593 de Yves II de Quélen avec Marguerite de Kerliver, fille de Nicolas de Kerliver et de Marguerite Saulx, elle-même fille héritière de Jean Saulx, seigneur de Kerohan.
Leur fils Tanguy III de Quélen, écuyer, seigneur de Kerohan, conseiller du roi au présidial de Quimper épousa Jeanne Laurens, puis Marie de Coëtlosquet le .
Hervé de Quélen, leur fils aîné, seigneur de Kerohant, Lestremelar, Le Vieux Chastel et Kerdudal, épousa le Marie Le Couriault de Quilio. En raison de l'extinction de la branche aînée de la famille de Quélen, il obtient en 1669 la reconnaissance par le Roi « de ses fiefs nobles du Coquer et du Val avec leurs appartenances dans la paroisse de Hanvec[42] ».
Leur fils aîné, Urbain Hervé de Quélen, chevalier, seigneur de Kerohant, Lestremeler, Kerdudal, Le Val et Kermodiern, épousa le Louise Thomé de Kéridec.
Leur fille Marie-Louise de Quélen de Kerohan, dame de Keranyson à Plonéour-Lanvern, née en 1700, se marie avec Yves Trémic[43].
Leur fils cadet Charles-Marie de Quélen (20 juillet 1704, Lanvoy - 21 avril 1777, Le Faou), évêque de Bethléem de 1754 à 1777.
Leur fils aîné, Jacques Louis de Quélen, chevalier de l'Ordre de Saint-Louis, épousa le à Landerneau Éléonore Le Gris du Clos.
Leur fils aîné, Urbain II Guillaume, comte de Quélen, seigneur de Kerohant et de Quélen, baptisé le en l'église Saint-Houardon de Landerneau, fut page de la Grande Écurie du Roi en 1745, cornette au régiment Royal-Etranger de cavalerie en 1748. Il participa à la bataille de Saint-Cast en 1758. Devenu maréchal de camp le , il signe en janvier 1789 la protestation de l'Ordre de la noblesse de Bretagne contre la réunion des États généraux[44]. Urbain II Guillaume de Quélen émigra lors de la Révolution française à Jersey où il décéda le . Son domaine fut confisqué par le gouvernement révolutionnaire, devenant bien national. Il avait épousé le Rose Marie Josèphe Hérisson du Vauthiou, dame de Kerliver en Hanvec.
Leur fils aîné, Jacques Louis Joseph de Quélen, comte de Quélen de Kerohant, baptisé le à Saint-Martin de Morlaix, fut page de la Petite Écurie du roi Louis XVI ; émigré en compagnie de ses parents à Jersey, il combattit dans l'Armée des Princes, puis vécut de son talent de peintre miniaturiste jusqu'à son retour d'exil en 1803 ; il fut maire d'Hanvec de 1814 à 1830 avec une brève interruption en 1815 car il tenta en vain de gagner l'Angleterre lors des Cent-Jours et fut brièvement emprisonné à Brest (il faillit même être condamné à mort pour s'être opposé au retour de Napoléon Ier). Il fit bâtir un quai qui porte son nom, au Faou. Il avait épousé le à Jersey sa cousine Élisabeth de La Goublaye de Ménorval.
Leur fils aîné Prosper François Amboise, comte de Quélen et de Kerohant, né à Morlaix le 28 frimaire an XII () fut élève des écoles militaires de La Flèche et de Saint-Cyr. Sous-lieutenant à Brest en 1830, il refusa de servir la monarchie de Juillet et démissionna de l'armée. Il est décédé à Kerohant en Hanvec le et s'était marié le avec Louise Marie Joséphine de Rolland.
Leur fils aîné Ludovic Joseph Prosper, comte de Quélen et de Kerohant, est né à Kerohant en Hanvec le et est mort à Morlaix le . Marié avec Henriette Louise Marie de Naylies.
Vers 1715, les landes couvraient 3 000 journaux à Hanvec (1 000 journaux à Lopérec et autant à Quimerc'h) selon un rapport d'un sénéchal de l'évêché de Quimper[47]. L'élevage des moutons y était alors important, même si la laine y était peu travaillée sur place, exportée principalement vers Irvillac. La culture du lin semble y avoir été peu répandue en raison de la relative rudesse climatique ; le chanvre par contre, plante plus rustique et qui accepte des terres plus pauvres, y était cultivé et transformé : plusieurs inventaires après décès en font mention, même si les métiers à tisser y étaient assez peu nombreux (218 métiers à tisser recensés pour 771 inventaires). Des traces de cinq kanndi ont été relevées sur le territoire communal. Un moulin à foulon se trouvait à Troéoc[48] servant en particulier à la préparation de la toile de berlingue[49].
Deux miracles attribués au père Maunoir
La tradition a attribué à Hanvec deux miracles au célèbre prédicateur Julien Maunoir : Nicolas Quintin, âgé de 42 ans, à la dernière extrémité, aurait été guéri par lui ; il en fit la déclaration à Plévin le . Yves Déniel, sourd, aurait très bien entendu après avoir évoqué le père Maunoir en 1683[50].
Deux femmes de couleur à Hanvec à la fin du XVIIIe siècle
Pichot de Querdisien[51] est un notable, commissaire de la marine et inspecteur de la forêt du Cranou, qui vivait à Hanvec à la fin du XVIIIe siècle. Il avait à son service entre autres deux femmes de couleur originaires de l'île de France (île Maurice actuelle), dénommées Thérèse Gautier et Françoise Pochain, indiquées comme coiffeuses et domestiques. Le subdélégué du Faou indique en s'en étonnant (suspectant un lien plus étroit) que Querdisien « leur accorde la faveur de les admettre à sa table, quelque compagnie qu'il ait » et « fait défenses de les inquiéter en aucune façon, les regardant comme entièrement libres[52] ».
En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse d'Hanvec de fournir 65 hommes et de payer 426 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »[53].
Révolution française et Empire (1789-1814)
Yves Le Cren, précédemment vicaire à L'Hôpital-Camfrout, est élu curé constitutionnel d'Hanvec en 1791[54] en remplacement de Jacques Bourlot, obligé de donner sa démission[55].
En 1798, « il n'existe point d'école primaire dans le canton » d'Hanvec à cause « du désir qu'ont les administrés [riches] de faire aller leurs enfants aux écoles des villes pour apprendre le français »[56].
L'arrêté n° 1016 du 7 brumaire de l'an X [29 octobre 1801], portant réduction des justices de paix du département du Finistère, supprime celle d'Hanvec[57].
XIXe siècle
Des épidémies meurtrières
Entre le et le , une épidémie de choléra sévit à Hanvec faisant 60 morts, principalement dans le hameau de Perros proche de la mer (Hanvec est lors de cette épidémie la sixième commune la plus touchée du Finistère après Crozon (356 morts), Brest (201 morts), Quimper, Camaret et Audierne[58]. Une autre épidémie de choléra concerne aussi Hanvec en 1866, y faisant deux morts[59].
Julien Prioux[62] est d'abord contremaître sur le chantier de la route royale n° 165. À la suite d'ennuis judiciaires (faits de violence), il émigre en Californie et travaille dans les mines d'or de la Yuba, près de Downieville.
Il rentre en 1856, disposant alors d'importants moyens financiers et achète plusieurs fermes dans la région, notamment le domaine de Ménez-Meur, où il crée une ferme modèle. Le sobriquet « Californie » donné à Julien Prioux s'est étendu à Ménez-Meur.
Le désenclavement ferroviaire
La ligne Savenay - Landerneau, construite par la Compagnie du Chemin de fer de Paris à Orléans fut mise en service le , le tronçon concernant Hanvec, allant de Châteaulin à Landerneau, étant le dernier à être mis en service en raison du relief tourmenté qui explique le profil tourmenté, pentu et sinueux de la ligne à hauteur d'Hanvec. Il fut même envisagé un temps de ne pas construire ce tronçon du fait de son profil difficile et d'une alternative possible avec un service de bateaux à vapeur sur l'Aulne et la rade de Brest.
Le journal Le Temps évoque ainsi la mise en service de cette voie ferrée :
« La compagnie d'Orléans va, dans quelques jours, livrer à l'exploitation la dernière section de sa grande ligne de Nantes à Brest. Cette section, comprise entre Châteaulin et Landerneau, [...] compte trois stations intermédiaires : Quimerc'h, Hanvec, Daoulas. Elle traverse un sol très tourmenté qui a donné lieu à l'établissement de nombreux ouvrages d'art. Nous citerons parmi les plus importants le viaduc de Guily-Glas, sur l'Aulne, près de Port-Launay, composé de douze grandes arches d'un seul étage, de 22 mètres d'ouverture. Sa longueur totale est de 357 mètres, sa hauteur de 22,5 mètres au-dessus du niveau moyen de la mer ; le viaduc de Meil-ar-Guidy, sur la Doufine, près de Pont-de-Buis : il se compose de 9 arches de 18 mètres d'ouverture, sa longueur est de 222 mètres, sa hauteur de 40 mètres ; le tunnel de Neiz-Vran, long de 400 mètres ; le pont sur l'Élorn (rivière de Landerneau), composé de trois arches, l'une centrale en plein cintre, de 16 mètres d'ouverture, les deux autres de 9,5 mètres de diamètre[63]. »
À plusieurs reprises (1869, 1872), les Hanvécois demandent sans l'obtenir la construction d'une halte au débouché du tunnel de Néisvran[64], même si le bourg d'Hanvec était desservi par une gare, quelque peu excentrée par rapport au bourg, sur la route de Saint-Éloy. Des expériences d'arrêt à hauteur de la forêt du Cranou eurent aussi parfois lieu[65].
Eugène Boudin à Hanvec
Eugène Boudin, peintre impressionniste normand, aime y séjourner. Il se laisse séduire par les ciels bretons, ainsi que par une Hanvécoise, Marie-Anne Guédès[66], qu'il épousa le au Havre. Grand aquarelliste, Boudin séjourne à de nombreuses reprises au manoir de Kerohan à Lanvoy ; il immortalise sur ses toiles le bourg, l'église, la campagne et la vie villageoise. Il écrit : « le pays est admirable, tout comme les foires, les pardons, les chaumières et les groupes de gens ».
« À l'entrée d'une rue de village, voici un tohu-bohu infernal. Les moutons geignent, les veaux couplés marchent peureusement ; on bat les cochons qui ne veulent pas avancer ; les charrettes sont l'une sur l'autre. Voici une auberge ornée d'un drapeau et d'un bouquet vert. On y boit force cafés. La presse y est : sous la porte en granit on étouffe. Sur la place de l'église, c'est bien autre chose : les moutons sont en tas les uns sur les autres. La foule est compacte : on s'agite au milieu des bœufs, on se frappe dans les mains. En voilà un qui emporte un mouton dans ses bras ; d'autres ont fait un nœud coulant à une corde qu'ils ont passée au groin d'un porc, lequel pousse des grognements terribles, poussé qu'il est par deux paysans. Les hommes sont nombreux. Voici les ouvriers pour la récolte ; en voici qui descendent des montagnes et qui viennent acheter un cochon pour leur fumoir. Les femmes tirent leurs hommes du cabaret où le vin engendre des querelles. C'est un bruit assourdissant. Nous sommes à Hanvec le jour de la grande foire de juillet. »
— Eugène Boudin, Notes d'un voyage en Bretagne[67], 1867
Foires et marchés
Chaque année entre 1863 et 1869, le conseil municipal d'Hanvec demande la régularisation des 6 foires annuelles qui se tiennent déjà à Hanvec le deuxième jeudi des mois de janvier, mars, mai, juillet (foire dite de la Madeleine ou encore Vieille foire), septembre et novembre. Le sous-préfet de Brest se montre défavorable, émettant « le regret de voir se multiplier par la création de nouvelles foires le grave danger du détournement trop répété des cultivateurs de leurs travaux, et de l'ivrognerie dont les foires sont déjà une si fâcheuse occasion[68] ». En 1869, le conseil général accorde toutefois l'autorisation demandée, car Hanvec est « un centre de production bovine chaque année plus important », même si les Hanvécois bénéficient déjà d'un tarif ferroviaire spécial aller-retour chaque mercredi pour se rendre à la foire hebdomadaire de Châteaulin. Dans la décennie 1930, une foire se tenait le deuxième jeudi de chaque mois et une, plus importante, le 22 juillet[69].
L'école de hameau de Pen-ar-Hoat (1884)
À la fin du XIXe, lorsque l'enseignement primaire devient obligatoire[70] (loi Ferry de 1881), la construction de 67 écoles de hameaux est autorisée dans le Finistère par deux décrets :
Le décret du qui attribue une subvention pour 18 écoles de hameau dans l'arrondissement de Quimperlé (toutes ont été bâties).
Le décret du qui attribue une subvention pour 50 écoles de hameau sur les quatre autres arrondissements du département (Brest, Châteaulin, Morlaix, Quimper) à choisir dans les communes « dont le territoire est le plus étendu et les ressources les plus restreintes » (49 sont construites, dont une à Hanvec, à Pen-ar-Hoat.
« Je pense qu'il y aurait utilité à créer une école de hameau au village de Pen ar Hoat ar Gorré, distant du bourg de Hanvec d'environ 6 kilomètres, et entouré de plusieurs villages fournissant en tout une population d'environ 600 âmes, privée aujourd'hui des bienfaits de l'instruction » déclare le maire Claude Le Bras lors de la séance du conseil municipal du .
L'école, avec deux classes, ouvre le . Elle a été fermée vers 1960[71].
XXe siècle
La lutte contre l'alcoolisme
En 1904, après avis favorable du conseil général du Finistère, la Chambre des députés « adopte après déclaration d'urgence un projet de loi autorisant une surtaxe sur l'alcool à Hanvec[72],[73] », seule commune concernée par ce projet de loi. L'argent ainsi récolté doit servir « à des travaux de grosses réparations à la maison d'école et à la construction d'un mur de clôture du cimetière[74] ».
Il s'agit en fait de la reconduction d'une taxe déjà existante à Hanvec ; elle est attestée dès 1868[75],[76]. En 1883 cette taxe est de 14 francs par hectolitre d'alcool[77].
Ce legs permet en 1883 la création dans le manoir de Kerliver d'une « école primaire agricole pour jeunes filles », avec formation à la laiterie et à la fromagerie[79].
En 1910, elle porte le nom d'« école pratique de laiterie »[80]. Dotée de 30 places, elle « reçoit, à 14 ans, des filles de cultivateurs ; leur apprend les manipulations du lait, la fabrication des fromages, les soins de basse-cour et de vacherie[81] ».
L'école est désignée comme « école d'enseignement ménager » en 1912 : « Il existe […] à Hanvec une école d'enseignement ménager. Tous les ans l'école est au grand complet. Les élèves sortant de cet établissement sont toutes placées ; quoique pour la plupart sans dot, elles sont demandées en mariage par les fils de cultivateurs de la région. Il faut voir les exploitations agricoles tenues par les ménagères sortant de Kerliver ; elles se présentent sous un cachet particulier. Propreté, santé, aisance, semblent être inscrites à l'entrée des quelques exploitations qu'il nous a été donné de visiter[82] ».
Le règlement et les conditions d'admissions de l'école (en 1903) sont précisées dans un document de l'époque consultable[83].
Il indique aussi le nom d'Étienne Rozuel, matelot sur la canonnière Surprise, né le à Hanvec et mort à la fin du XIXe siècle. Il sert en mars 1870 à Mayotte, en septembre 1872 à Saïgon, en juin 1875 à la division des mers de Chine et du Japon, en janvier 1880 à la division de Cochinchine, puis en 1883 à la flottille du Tonkin. Il meurt le à Tientsin[pas clair], lors d'une expédition française en Chine, peu après le massacre de Tientsin (1870).
Le monument aux morts
Vue d'ensemble.
Face sud.
Face sud.
Face est.
Face nord.
Face ouest.
Le , un train de marchandises est mitraillé en gare d'Hanvec ; 23 civils français et 7 militaires allemands sont blessés. Le même jour, un avion s'écrase à Irvillac[85].
L'enquête de 1939
Une Enquête en Basse-Bretagne (juillet-août 1939), réalise dans le cadre d'une Mission de folklore musical[86] par Claudie-Marcel Dubois et l'abbé François Falc'hun, assistés de Jeannine Auboyer, présente de nombreux documents, en particulier des photographies prises à Hanvec (hameau de Gorré-Hanvec) à cette date[87].
La Galopette
Un parc d'attractions dénommé La Galopette, a fonctionné sur un domaine d'une quinzaine d'hectares au lieu-dit Kerfeunteuniou dans la dernière décennie du XXe siècle et jusqu'en 2006. Un projet de parc zoologique au même endroit a été envisagé[88], mais abandonné[89].
XXIe siècle
Nouvelle salle municipale (2014)
Le 5 septembre 2014, a lieu l'inauguration de la salle multifonctions Anne-Péron par Marie-Claude Morvan, maire de la commune. Situé dans les anciens locaux de l'école des filles et de l'ancienne poste, cet espace de 300 m2 conçu par l'architecte brestois Fernand Notardonato, offre la possibilité de rassembler, pour des réunions ou des festivités, jusqu'à 300 personnes et peut être divisé en deux espaces distincts de 150 m2 chacun grâce à des cloisons amovibles : une salle côté cour ; une salle côté rue. La salle polyvalente préexistante offre un espace de 111 m2. Deux salles de réunion d'environ 30 m2 chacune sont également proposées à la location.
Coût total : 1,2 M€, dont 300 000 € de subventions (100 000 € de l'État, 100 000 € de la région Bretagne, 40 000 € des réserves sénatoriales de François Marc et 60 000 € du conseil général).
Nouvelles cloches de l'église (2017)
En 2017, deux nouvelles cloches sont installées dans le clocher de l'église Saint-Pierre, en remplacement des précédentes présentant des défauts de structure[90]. Le plan de financement est de 37 500,00 € HT pour les deux cloches, dont 20 % par la région (7 500 €), 20 % par le département (7 500 €) et 22 500 € en autofinancement. La municipalité souhaitait en outre garder la petite cloche comme témoin de l'histoire locale et au titre de la conservation du patrimoine[91]. À ce titre, la municipalité a fait appel à la Fondation du patrimoine pour organiser une souscription publique, pour 10 866 € auprès de la société Art Camp[92], campaniste et responsable de l'installation des deux nouvelles cloches.
Le 3 septembre 2018, la maison de la santé, située en centre bourg, ouvre ses portes pour accueillir deux médecins généralistes et un cabinet d'infirmiers. Le projet, œuvre de l'architecte Mme Vandeville, est en ossature bois de 270 m2. Il comprend quatre salles de consultation, deux salles d'attente, une salle commune pour le personnel et un patio.
Le coût total de l'opération est de 682 500 € HT dont 445 000 € HT de travaux de bâtiment. Huit mois ont été nécessaires pour le construire après déconstruction de l'ancienne bâtisse longtemps inoccupée. Des subventions ont été obtenues.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[93]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[94].
En 2022, la commune comptait 2 035 habitants[Note 2], en évolution de +0,74 % par rapport à 2016 (Finistère : +2,16 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Commentaire : La population d'Hanvec a diminué de 279 habitants en 215 ans, soit -9,6 %, entre 1793 et 2008, mais cette analyse globale masque des évolutions très contrastées selon les périodes : une augmentation presque continue (+1 115 habitants en 73 ans, soit +50 %) entre 1793 et 1866, année du maximum démographique avec 3 350 habitants ; une baisse marquée de la population ensuite pendant plus d'un siècle en raison d'un fort exode rural avec la perte de 2 035 habitants en 109 ans (-60,7 %) entre 1866 et 1975, année du minimum démographique) ; enfin une reprise démographique notable depuis 1975 (+638 habitants en 33 ans, soit +48,4 %, en raison de l'amorce d'un phénomène de périurbanisation). Le solde migratoire est redevenu positif depuis 1975 (+1,8 % entre 1999 et 2007) et le solde naturel l'est aussi désormais depuis 1999. Le changement est net : entre 1968 et 1975, le taux de natalité était de 7,7 pour mille et le taux de mortalité de 19,7 pour mille, d'où un taux d'accroissement naturel négatif (-12,0 pour mille). Désormais, entre 1999 et 2007, le taux de natalité est de 14 pour mille et le taux de mortalité de 8,5 pour mille, d'où un taux d'accroissement naturel positif (+5,5 pour mille). En 2008 par exemple, Hanvec a comptabilisé 37 naissances pour 19 décès[97]. Sur 767 logements recensés dans la commune en 2005, 116 (soit 15,1 %) ont été construits depuis 1990[97].
Traditionnellement, Hanvec se caractérise par un habitat dispersé en gros villages[25] (voir leur liste ci-après) et un bourg de dimension modeste : en 1886, le bourg d'Hanvec compte 311 habitants, soit exactement le dixième seulement des habitants de la commune.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (32,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,9 % la même année, alors qu'il est de 29,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 013 hommes pour 1 016 femmes, soit un taux de 50,07 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[98]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,2
90 ou +
0,8
7,0
75-89 ans
9,6
13,8
60-74 ans
14,3
24,1
45-59 ans
19,6
21,9
30-44 ans
22,7
11,5
15-29 ans
11,8
21,5
0-14 ans
21,1
Pyramide des âges du département du Finistère en 2021 en pourcentage[99]
Kerneizur est l'un des villages de Hanvec. Situé entre cette commune et celle de l'Hôpital-Camfrout, Kerneizur est entouré par les champs et les exploitations agricoles. Le lieu-dit possède un accès direct au Bois du Gars et offre une vue sur le Ménez Hom[100].
Si la population de Kerneizur s'élevait à 97 habitants en 1851[101], le hameau, avec quatre numéros répertoriés, en compte actuellement moins de dix[102]. Cependant, les va-et-vient sont nombreux.
Liste des villages, hameaux et écarts
Bel-Air
Bodellec
Bodévintin
Bodrézal
Bois-du-Gars
Botcabeur
Botfranc
Boudouguen
Boudourec
Briantel
Coat-Bian
Coatévez
Coat-Forest
Coat-Meur
Coat-Tiez
Cosquer
Croaz-ar-Halvez
Croissant (Le)
Croissant-de-Kervinou
Croissant-de-Lanvoy
Croix-de-Boudouguen
Croix-de-Quillafel
Dirimeur
Espérance (L')
Forêt-du-Cranou
Gare (La)
Glugeau
Goarimic
Goazigou
Gorré-Hanvec
Gorré-Ménez
Goulaouren
Guerlédan
Guernalin
Kéranclouar
Kérancurru
Kéranguéven
Kéranroy
Kerbédou
Kerbellec
Kerbluen
Kerfeunteuniou
Kergadec
Kergaër
Kerguan
Kerhéré
Kerhervé
Kerliver
Kerloc'h
Kermorvan
Kernanvel
Kerneizur
Kernellac'h
Kernévez
Kérohan
Kéromen
Kéronézou
Kersadiou
Kersamarec
Kersech
Kersivien
Kervel
Kervellec
Kervézennec
Kervinou
Kervoaziou
Kervoutez
Labou (Le)
Lanton
Lanton-Huella
Lanvoy
Lescoat
Lesvénez
Lopoyen
Ménez-Meur
Mentoul
Mescam
Mescam-Huella
Messiou-Meur
Minven
Moulin-de-Bodrézal
Moulin-de-Bel-Air
Moulin-de-Bodellec
Moulin-de-Kergadec
Moulin-de-Kergaër
Moulin-de-Mescam
Moulin-de-Poul-Hanol
Moulin-de-Ty-Bisson
Moulin-du-Pré
Moulin-Vert
Nellac'h
Parc-ar-Jol
Parc-Bras
Pennahoat-du-Gars
Pen-ar-Hoat-ar-Gorré
Pen-ar-Ménez
Pen-ar-Prat
Pennarun
Pennavern-Kerliver
Pen-ar-Vern-ar-Gorré
Pennavoas
Perros
Perros-Vian
Pont-Neuf
Pontol
Pors-Nédélec
Poulhanol
Praden
Pratiren
Quillafel
Quindrivoal
Quistillic
Rest (Le)
Reun-ar-Groas
Reundrez
Roche-Noire (La)
Rosagloët
Rosember
Rosnivinen
Roudouhir
Roudouhir-Huella
Roudouhir-Tosta
Rundrez
Rundrez-ar-Hoat
Rundrez-ar-Vill
Ruzaden
Stang-Eolen
Tal-an-Dour
Ties-Névez
Toulboën
Toulboën-Bian
Toulivin
Toullaboudou
Troéoc
Ty-Bisson
Ty-Croas
Ty-Lae-Keronézou
Val (Le)
Valanec
Vern (Le)
Verveur
Verveur-Vihan
Villas
Yun-Vras
Liste des commerces
Services alimentaires
Christophe GUIDAL Boulangerie-Pâtisserie
HALLES DIS Alimentation - Rôtisserie
LA CUISINE Restaurant
LA PIZZAIOLLA Pizzas à emporter
Beauté
RE-BELLECoiffure
Journaux - bars
L’Hermine (Journaux - Bar – Tabac) - relais La Poste
Il s'agit vraisemblablement d'une fondation monastique liée à l'évangélisation de la région. Au XIe siècle, ce lieu, possession de Landévennec, s'appelle Lan Voe, de lann, ermitage. Il est dédié à saint Moe. Plus tard, il est appelé Lopoyen, qui vient de loc, lieu consacré, et de « saint Oyen », qui est en fait saint Bodian. La chapelle, siège d'une ancienne trève d'Hanvec, subit de nombreuses transformations au cours de son histoire. Au XVIe siècle, elle est agrandie, mais cet agrandissement désaxe l'ensemble de l'édifice. Le clocher est reconstruit, en 1662, puis restauré, en 1980, car il menace alors de s'effondrer. Au XVIIIe siècle, une sacristie octogonale est ajoutée à la construction. Dans l'enclos paroissial, se trouvent des pierres tombales anciennes : trois d'entre elles appartiennent à la famille de Quélen de Kerliver ; en 1912 on enterrait encore des morts dans ce cimetière. La chapelle fut abandonnée après la Première Guerre mondiale.
Eugène Boudin en fait la description suivante en 1867 :
« Ce matin dimanche, nous sommes descendus à la chapelle qui est ici près. L'ancienne église du couvent de Kerohan : construction basse et plus bizarre que belle. Quelques pierres tombales entourent le petit enclos qui sert de cimetière. C'est là qu'est enterré le père de Marianne[107]. Nulle trace des anciens possesseurs : un ossuaire, à gauche, contient sans doute leurs os confondus aujourd'hui avec la poussière des manants. Tout ce qui est de l'homme passe et se perd, la nature seule est éternelle. À deux pas de là, au bout d'un petit sentier, la mer fraîche et la bonne odeur du goémon vient doucement mourir sur le rivage. La source est la même qui a fourni l'eau pure aux moines austères, les pierres sont usées, arrondies, mais les ormes de la grande allée reverdissent à chaque retour du printemps[37]. »
La chapelle de Lanvoy
Le calvaire près de la chapelle.
La chapelle vers 1920.
La chapelle et son calvaire.
Ancien manoir de Kerliver (XIVe et XVIe siècles)
Cet ancien manoir est constitué de bâtiments qui entourent une avant-cour et une cour d'honneur donnant accès au logis seigneurial qui adopte un plan en équerre. La chapelle s'élève dans le prolongement de ce dernier[108]. L'entrée principale est une grande porte en pierre de Logonna qui date du XVIe siècle. En 1426, lors de l'enquête de réformation, il est noté que le manoir est la possession d'Yvon Kerliver[109]. En 1805, une chapelle dédiée à sainte Agathe est ouverte au culte, à la demande de la famille de Quélen. Sainte Agathe a des vertus pour guérir les nourrices en manque de lait et une fontaine, proche lui est également consacrée. Ce manoir est désormais un établissement public de formation agricole, paysage, forêt, production agricole et horticole, commerce[110].
Le manoir de Kerliver
Vu du sud.
Une partie des bâtiments vus depuis la cour intérieure.
La tour d'angle.
Le puits et la chapelle.
Maison Herry 1675
Cette maison, chargée d'histoire, successivement mairie, prison, puis café au début du XXe siècle, a vu naître Michel Armand Herry le . Résistant, appartenant au réseau Ronsard et Marathon, il fut abattu par la Gestapo le , quelques mois seulement après son mariage. Baptisée par la suite « maison Herry », elle fut rachetée par la commune en 2005. La commune a décidé de conserver l'aspect traditionnel de la maison et d'y adjoindre une extension contemporaine afin de créer une bibliothèque. Le , après dix-huit mois de travaux, la nouvelle bibliothèque est inaugurée.
Ancienne maison à pigeonniers 1675 - Schiste et granit
Cette maison est sans doute l'une des plus anciennes de la commune. De multiples ouvertures dans la façade permettent aux pigeons d'aller et venir. Au Moyen Âge, l'élevage des pigeons est l'un des privilèges des seigneurs, d'où la proximité de vestiges de pigeonniers ou de colombiers près des manoirs et des châteaux. Au XVIe siècle, la Bretagne compte trois à quatre mille pigeonniers et colombiers. Pendant la Révolution, la demande d'abolition de ce privilège figure dans de nombreux cahiers de doléances.
De l'ancienne église, il ne reste que le porche sud datant de 1625, qui est dans le style des porches de Roland Doré. Le clocher, de 1648, a aujourd'hui disparu. Le 18 juin 1874, le préfet interdit l'accès de l'édifice pour des raisons de sécurité publique. L'architecte quimpérois Joseph Bigot (1807-1894) est chargé de sa reconstruction, Elle est consacrée le 31 mai 1877. La flèche n'est terminée qu'en 1879.
L'ossuaire, appelé également chapelle Saint-Jean, est contemporain de l'ancienne église. Il renferme la tombe d'Urbain de Quélen, zouave pontifical décédé en 1867 à l'âge de 25 ans.
Croix de procession de 1758, orfèvre Benjamin Fébvrier, en argent, église Saint-Pierre
La croix processionnelle porte un poinçon qu'on attribue à un maître orfèvre à Landerneau. Au XVIIe siècle, Hanvec est la plus importante des paroisses dépendant de l'abbaye de Daoulas. La fête la plus populaire n'est pas celle de saint Pierre mais de sainte Madeleine, patronne de la commune. À cette occasion, des processions viennent de Rosnoën et d'Irvillac. Mais il faut attendre le XIXe siècle pour que la tradition de ces processions et des pardons qui les accompagnent, reprenne de l'ampleur. Les paroisses se rendent alors, avec croix et bannières, sur les lieux consacrés. L'un de ces lieux parmi les plus importants est celui qui conduit à l'église Notre-Dame à Rumengol, ancienne trève d'Hanvec, rattachée au Faou lors du Concordat. Le pardon a lieu le dimanche de la Trinité et les deux jours qui le précèdent.
Vierge Marie XVe siècle en bois polychrome, église Saint-Pierre
La statue de la Vierge Mère assise provient de l'ancienne chapelle Saint-Conval. La Vierge donne à manger à l'enfant, un fruit qui pourrait être une poire ou une figue.
Saint ConvalXVIe siècle en bois polychrome, sacristie de l'église Saint-Pierre.
La statue de saint Conval en évêque bénissant et qui a perdu sa crosse provient de la chapelle qui lui est dédiée dans la forêt du Cranou. À l'origine, cette statue est disposée dans une niche à quatre volets datant du XVIIe siècle. Des bas-reliefs, qui représentent saint Pierre, saint Paul, saint Éloi, un évêque, tenant une croix, saint Nicolas et saint Fiacre notamment, ornent les volets.
Retable du Rosaire, daté de la fin du XVIIe siècle, en bois polychrome, église Saint-Pierre
Le retable est probablement construit à la suite de l'obtention d'une rente. Celle-ci est accordée à l'église par le seigneur de Kerliver, François de Carné, et son épouse, Mathurine de Brézal, afin d'établir vers 1687, la confrérie du Rosaire. Le tableau du Rosaire est signé « J. L. Nicolas, Morlaix, 1880 ». Le retable est attribué à Guillaume Lerrel.
Calvaire XIVe siècle en granite et placître de la chapelle de Lanvoy.
Sur le calvaire gothique, surmonté d'un petit dais en accolade, quatre personnages sont sculptés autour du Christ en croix : une Vierge à l'Enfant, saint Jean, saint Pierre et peut-être saint Paul.
Socle de calvaire, daté de 1556-1630-1821, en kersantite, route de la chapelle.
Une mention gravée atteste de l'une des nombreuses restaurations du calvaire : « Restre. pr. le. baptême. du. duc. de. Bordeaux. pr. mr. de. Quelen. 1821. » Plusieurs motifs pouvaient entraîner l'érection d'un calvaire. Ici, c'est un baptême, qui est à l'origine de la restauration mais, la plupart du temps, il s'agit de poser ainsi des jalons sur les routes et chemins de pèlerinages : c'est le cas notamment du Tro Breizh. Les calvaires sont alors souvent dotés d'une table d'offrandes. Ils sont également érigés pour servir de frontière entre les territoires, de vœux après une épidémie – de peste notamment – ou de croix de missions évangélisatrices. Ils peuvent parfois célébrer l'union de deux familles. Ils sont enfin érigés plus couramment à la demande d'un prêtre : un calice est alors gravé sur le socle, et parfois aussi, le nom du prêtre.
Calvaire, daté de 1627, artiste : Roland Doré, en kersantite, forêt du Cranou.
De ce calvaire qui appartenait à la chapelle Saint-Conval ne subsiste que le fût portant l'inscription : « R. Dore : ma : faict : 1627. » Roland Doré, maître sculpteur à Landerneau, est nommé sculpteur du roi en Bretagne, en 1649. Son atelier a produit un très grand nombre de calvaires.
Fontaine Sainte-Madeleine et lavoir en schiste : la fontaine abrite une statue en kersantite de sainte Madeleine, invoquée pour faire venir la pluie lorsque la sècheresse menace les cultures. Deux autres niches abritent les statues représentant peut-être saint Jean, saint Pierre et la Vierge, œuvres de Roland Doré provenant d'un ancien calvaire. Face à la fontaine s'étend le lavoir, lieu de commérages où les jeunes lavandières devaient le plus souvent laisser la place aux anciennes. D'après la tradition, lorsque l'averse tant attendue tardait à venir, les femmes, au lavoir, aspergeaient la statue de la sainte, en guise de représailles.
Fontaine XVIe – XVIIe siècle, en kersantite, forêt du Cranou : jusqu'en 1950, un prêtre d'Hanvec vient dire la messe le deuxième dimanche de chaque mois dans une chapelle dédiée à saint Conval. Une fontaine abritant la statue se trouve à proximité. Les fidèles viennent y jeter des pièces dans l'espoir d'obtenir des miracles. En 1942, considérant que la chapelle est trop éloignée pour les séances de catéchisme, le curé de l'époque demande son transfert à Kerancuru. La nouvelle chapelle, réédifiée à Toulboën, n'a conservé de l'ancienne chapelle Saint-Conval que son clocher.
Croix de Boudouguen.
Croas-ar-Huré.
Calvaire Le Labou.
Calvaire Quistillic.
Calvaire du cimetière.
Croas-ar-Halvé.
Croix de Quillafel.
Environnement
[pas clair]Hanvec du Domaine de Menez Meur, est connu pour sa végétations spectaculaire, notamment avec ses arbres majestueux. Dont l'Hêtre, un des arbres les plus âgées de la bretagne arriver à 130 ans et peut mesurer jusqu'à 23m de hauteur[111].
Julien Prioux est cité comme le « fondateur » du domaine de Ménez Meur. Ce domaine (d'une superficie de près de 150 ha à l'origine- parcelle D 1147), il l'a acheté le 3 juin 1867 : le précédent propriétaire était Charles Demolon, qui lui-même l'avait acheté à la famille de Quélen en 1842.
Qui était Julien Prioux ?
Une histoire locale le présente comme un individu peu recommandable, un aventurier parti à la ruée vers l'or grâce à la paie des ouvriers de son oncle, entrepreneur de travaux publics pour lequel il travaillait. La consultation des archives départementales nous donne une tout autre histoire.
Julien Vincent Prioux est né le 11 décembre 1821 à Taupont (village de Crémenan) dans le Morbihan. Il se forme au métier de constructeur de route et est embauché par son oncle, Jean-Marie Gicquel, dans son entreprise de travaux publics en qualité de contremaître. En 1849, Julien Prioux connaît des soucis avec la justice, mais pas ceux qu'on raconte : il est condamné le 30 août 1849 par le tribunal de Quimper à 6 jours de prison et 30 francs d'amende pour outrage à agents de la force publique et coups et blessures pour avoir botté les fesses d'un ouvrier de son chantier. Il est incarcéré à la maison d'arrêt de Quimper du 8 au 14 février 1850. Voici les indications du registre d’écrou : « Taille 1,70 m, bouche moyenne, cheveux châtains, sourcils idem, front haut, menton rond, nez bien, visage ovale, teint clair, yeux roux. Signalement des vêtements au moment de l’arrivée : veste, pantalon de drap brun, gilet en drap noir, chemise de coton, des souliers, chapeau en feutre ».
Après cela, il s'en va immédiatement en Californie où on le retrouve à Downieville, dans les mines de la branche nord de la rivière Yuba et confie à son oncle Jean-Marie Gicquel le soin de gérer toutes ses affaires en France. On le sait de retour à Pleyber-Christ le 4 janvier 1857 au mariage de sa sœur dont il est le témoin ainsi que son oncle Jean-Marie.
Il ouvre alors sa propre entreprise de travaux publics et obtient le marché pour la route 164 entre Landerneau et La Martyre (Le Keff). Sur cette route, l'ingénieur des Ponts et Chaussées est Armand Rousseau qui écrit dans ses rapports que « le Sieur Prioux a toujours fait preuve d’intelligence, d’activité et de bonne volonté dans le cours de son entreprise ».
En 1866, les travaux terminés, il vend son entreprise et achète des terres à Ploudaniel, au Tréhou, et, en 1867, le domaine de Ménez Meur où il bâtit sa ferme (locaux actuels du domaine).
Julien Prioux construit, défriche et exploite ses terres de Ménez Meur pendant plus de 30 ans.
Une expertise demandée par ses héritières donne une description précise du domaine en 1901. Ce rapport positionne précisément tous les bâtiments et les champs. Ceux-ci sont positionnés de part et d’autre de la grande allée qui mène chez lui. Il l'a fait traverser toute la largeur à cet endroit-là de sa propriété : à l’ouest, elle s'arrête à la limite de son domaine et, à l'est, elle donne sur l'axe de communication nord-sud reliant Sizun à Lopérec.
Il décède le 27 août 1900 au bourg d'Hanvec. Son surnom de Californie subsiste toujours localement[112],[113].
Autour d'un corps de ferme rénové, des circuits pédestres sont proposés :
un circuit animalier, long de 3,3 km, qui présente les espèces ci-dessus mentionnées ainsi que des loups, des sangliers, des cerfs[114] ;
un circuit forestier, long de 2,5 km, jalonné de panneaux explicatifs sur le milieu forestier, la faune et la flore des monts d'Arrée ;
un circuit des paysages, long de 8,5 km, reprend les deux circuits précédents et permet en plus de voir des tourbières et des points de vue panoramiques[115] ;
un sentier les landes de Californie (2,5 km) sur la thématique des landes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Louis Chauris et Robert Moussu, Relation entre la minéralisation plombo-zincifère et la structure régionale en Bretagne, Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences, 1962, Gallica
↑Lettre d'un sénéchal de Quimper en 1715, citée par Travaux juridiques et économiques de l'Université de Rennes, Bibliothèque universitaire, Librairie Plihon, Rennes, 1906, Gallica
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Erwan Vallerie, Communes bretonnes et paroisses d'Armorique
↑Dictionnaire des noms de lieux de France, François Falc'hun collaborateur
↑Par exemple une cachette de fondeur contenant plus de trois cents hachettes en bronze ont été découvertes en 1888 à Toulenroc'h près de Lesvénez, voir le Bulletin de la Société académique de Brest, année 1903, Gallica
↑Édouard de Barthélemy, Catalogue des gentilshommes de Bretagne qui ont pris part ou envoyé leur procuration aux assemblées de la noblesse pour l'élection des députés aux États généraux de 1789, 1865, Gallica
↑Rapport d'un sénéchal de l'évêché de Quimper en 1715, cité par Travaux juridiques et économiques de l'Université de Rennes, Librairie Plihon, Rennes, 1907, Gallica
↑Selon l'inventaire après décès de Marguerite Salaün, décédée en 1714
↑Andrée Le Gall-Sanquer, Jean-Luc Richard, Marie-Louise Richard, L'or bleu (An aour glaz) : le lin au pays de Landerneau-Daoulas, Association Dourdon, Cloître Imprimeurs, 2005, [ (ISBN2-9505493-1-4)]
↑R.P.G. Le Roux, Recueil des vertus et des miracles du R. P. Julien Maunoir, L. Prud'homme, Saint-Brieuc, 1848, Gallica p. 182 et Gallica p. 218
↑Ils'agit de René Marie Pichot de Kerdisien, qui en 1757 s'embarqua sur l'Illustre, commandé par Jacques de Ruis, pour compléter l'escadre de d'Aché aux Indes. Ils ont fait un long séjour à l'Isle de France (Ile Maurice). Ceci d'après sa fiche particulière au Service historique de la Défense à Brest. contrôleur de la Marine à Cayenne de 1763 à 1764, qui demande à Turgot son rappel en France par une lettre du 18 juillet 1764 (Archives nationales)
↑Rapports et délibérations du conseil général du Finistère, 1872, Gallica
↑Le Chaix (indicateur ferroviaire) de 1963 indique : « arrêt à la forêt du Cranou les dimanches et fêtes du 2 juin au 15 septembre à titre d'essai. » Arrêt au PN 546, passage à niveau avec la RD42
↑Avant 1881, il n'était pas obligatoire pour les enfants d'aller à l'école, mais toutes les communes avaient l'obligation d'entretenir au moins une école primaire (depuis la loi Guizot de 1833). Il y avait donc une école primaire dans le bourg avant 1881. Jules Ferry établit par ses lois scolaires aussi que l'enseignement public sera gratuit à l'école primaire et laïque à tous les niveaux.
↑Marie-Paule et Bernard Kernéis, Les écoles de hameaux : deux programmes d'envergure à la fin du XIXe siècle dans le Finistère, revue Le Lien, Centre généalogique du Finistère, n° 151, septembre 2019.Site des auteurs [1]
↑Bulletin des lois de la République françaiseGallica
↑Bulletin des lois de la République française, Imprimerie nationale, Gallica
↑François Jules Dehaies de Montigny, est né le à Margency (Val-d'Oise) et décédé âgé de 82 ans le (il fut capitaine au 49e de ligne, puis sous-intendant militaire de première classe à Paris en 1839, puis intendant militaire à Nantes à la 14e division militaire en 1849) et son frère Emmanuel Ernest, né le à Chandernagor (Comptoir français de l'Inde), ancien colonel au régiment 69e de ligne, surnommé à Hanvec « le nabab de Kerliver », est décédé âgé de 89 ans le , tous deux décédés au château de Kerliver à Hanvec et enterrés dans le caveau de leur père au cimetière du Père-Lachaise, 35e division, chemin Abadie, 2e ligne, à Paris. Ils étaient les fils de François Emmanuel Dehaies de Montigny et de Anne Audebert Chambron.
↑L'Enfant, Organe des Sociétés protectrices de l'enfance, Sociétés protectrices de l'enfance, Paris, no du 20 mai 1905, Gallica
↑Rapports du préfet et délibérations du conseil général du Morbihan, 1910, Gallica
↑Émile Cheysson, La France charitable et prévoyante : tableaux des œuvres et institutions des départements, E. Plon, Nourrit, Paris, 1896, Gallica
↑Rapports du préfet et délibérations du conseil général du Morbihan, 1912, Gallica
↑Edgar Trigand-Geneste, Journal guide des jeunes gens et des jeunes filles pour le choix d'une carrière, Chevalier et Rivière, Paris, 1903, Gallica
Erwan Vallerie, Communes bretonnes et paroisses d'Armorique, Éditions Beltan (1986)
Bernard Tanguy, Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses du Finistère, Éditions Le Chasse-Marée/ArMen (1990)
Albert Deshayes, Dictionnaire des noms de lieux bretons, Chasse-Marée/ArMen, Douarnenez, 1999 ; et Dictionnaire étymologique du breton, Chasse-Marée Estran, 2003
Collectif, Le patrimoine des communes du Finistère, Éditions Flohic (1998)
Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Éditions Errance (2008)
Hervé Le Menn. Istor Hañveg : parrez ha kumun (Histoire d'Hanvec, paroisse et commune). Paris, Éditions La Baule, 1974
Albert Dauzat, Dictionnaire étymologique des noms de lieux de France, Larousse (1963)
Léon Fleuriot, A Dictionary of old Breton – Dictionnaire du vieux breton Part 1, Éditions Prepcorp, Toronto (1985)
Tugdual Kalvez, Les noms de lieux d'Hañveg, Éditions Sevel e vouezh (2007)
Marie-Hélène Legrand, Napoléon et la Bretagne, Éditions Le Télégramme, 2005 (l'auteur, qui a des origines à Hanvec, décrit les liens de Napoléon Ier avec la Bretagne et évoque la vie quotidienne en Bretagne au début du XIXe siècle, y compris à Hanvec)
Loïc Besnard, Albert Merrien, Petite histoire d'une vieille paroisse bretonne, association Nature et patrimoine du pays de Hanvec, 1992
Andrew IrvineLahirAndrew Comyn Irvine(1902-04-08)8 April 1902Birkenhead, Cheshire, InggrisMeninggal8 Juni 1924 (usia 22)Wilayah Utara, Gunung Everest, Tibet, TiongkokSebab meninggalKeecelakaan pendakian gunungPekerjaanMahasiswa di Merton College, Oxford Andrew Comyn Sandy Irvine (8 April 1902 – 8 Juni 1924) adalah seorang pendaki gunung Inggris. Ia ikut serta dalam Ekspedisi Gunung Everest Britania Raya 1924, ekspedisi Britania Raya ketiga ke gunung tertinggi di dunia (8...
Pour les articles homonymes, voir Winton. Nicholas WintonNicholas Winton au château de Prague, en octobre 2007.BiographieNaissance 19 mai 1909HampsteadDécès 1er juillet 2015 (à 106 ans)SloughNom de naissance Nicholas George WertheimNationalité BritanniqueFormation Stowe School (en)Activités Agent de change, militaire, résistant, philanthrope, banquier, humanitairePériode d'activité à partir de 1938Enfant Barbara Winton (d)Autres informationsArme Royal Air Force (1940-1954)Grad...
F6F Hellcat Sebuah Grumman F6F-3 Hellcat milik Angkatan Laut A.S Jenis Pesawat tempur Pembuat Grumman Penerbangan perdana 26 Juni 1942 Diperkenalkan 1943 Dipensiunkan 1960 Angkatan Laut Uruguai[1] Pengguna utama Angkatan Laut Amerika SerikatKorps Marinir Amerika SerikatRoyal NavyAngkatan Laut Prancis Dibuat 1942–1945 Jumlah 12,275 Harga satuan $35,000 pada 1945[2] Grumman F6F Hellcat adalah sebuah pesawat tempur sayap rendah (low wing) yang dioperasikan di atas kapal i...
American judge (1810–1883) Jeremiah BlackPortrait by Mathew Brady, c. 1870-18806th United States Supreme Court ReporterIn office1861–1862Preceded byBenjamin HowardSucceeded byJohn Wallace23rd United States Secretary of StateIn officeDecember 17, 1860 – March 5, 1861PresidentJames BuchananAbraham LincolnPreceded byLewis CassSucceeded byWilliam Seward24th United States Attorney GeneralIn officeMarch 6, 1857 – December 16, 1860PresidentJames BuchananPreceded byCal...
بارغا تقسيم إداري البلد اليونان [1] خصائص جغرافية إحداثيات 39°17′00″N 20°24′00″E / 39.283333333333°N 20.4°E / 39.283333333333; 20.4 المساحة 275 كيلومتر مربع الارتفاع 32 متر السكان التعداد السكاني 2088 (إحصاء السكان) (2011)2022 (resident population of Greece) (2001)1767 (resident population of Greece) (1991)2216 ...
American politician (1816–1894) This article needs additional citations for verification. Please help improve this article by adding citations to reliable sources. Unsourced material may be challenged and removed.Find sources: James L. Alcorn – news · newspapers · books · scholar · JSTOR (July 2021) (Learn how and when to remove this template message) James L. AlcornUnited States Senatorfrom MississippiIn officeDecember 1, 1871 – March 3, 1877Prece...
Bagian dari seriIslam Rukun Iman Keesaan Allah Malaikat Kitab-kitab Allah Nabi dan Rasul Allah Hari Kiamat Qada dan Qadar Rukun Islam Syahadat Salat Zakat Puasa Haji Sumber hukum Islam al-Qur'an Sunnah (Hadis, Sirah) Tafsir Akidah Fikih Syariat Sejarah Garis waktu Muhammad Ahlulbait Sahabat Nabi Khulafaur Rasyidin Khalifah Imamah Ilmu pengetahuan Islam abad pertengahan Penyebaran Islam Penerus Muhammad Budaya dan masyarakat Akademik Akhlak Anak-anak Dakwah Demografi Ekonomi Feminisme Filsafat...
Community area in Chicago Community area in Illinois, United StatesBeverlyCommunity areaCommunity Area 72 - Beverly HillsWelcome sign at the corner of 95th Street and Western AvenueLocation within ChicagoCoordinates: 41°42.6′N 87°40.8′W / 41.7100°N 87.6800°W / 41.7100; -87.6800CountryUnited StatesStateIllinoisCountyCookCityChicagoNeighborhoods List BeverlyEast BeverlyNorth BeverlyWest Beverly Area • Total3.19 sq mi (8.3 km2)Population...
Regiment Port NatalRegiment Port Natal emblemActive1969Country South AfricaAllegiance Republic of South Africa Branch South African Army TypeInfantryRoleMotorised InfantrySizeOne BattalionPart ofSouth African Infantry CorpsArmy Conventional ReserveGarrison/HQDurbanMotto(s)Latin: Oppugnamus (Attack)Military unit Regiment Port Natal was a motorised infantry regiment of the South African Army. It formed part of the South African Army Infantry Formation. As a reserve unit, ...
Municipal unit in Elbasan, AlbaniaZavalinëMunicipal unitZavalinëCoordinates: 40°59′N 20°17′E / 40.983°N 20.283°E / 40.983; 20.283Country AlbaniaCountyElbasanMunicipalityElbasanPopulation (2011) • Municipal unit1,622Time zoneUTC+1 (CET) • Summer (DST)UTC+2 (CEST) Zavalinë is a village and a former municipality in the Elbasan County, central Albania. At the 2015 local government reform it became a subdivision of the municipali...
Министерство природных ресурсов и экологии Российской Федерациисокращённо: Минприроды России Общая информация Страна Россия Юрисдикция Россия Дата создания 12 мая 2008 Предшественники Министерство природных ресурсов Российской Федерации (1996—1998)Министерство охраны...
Cet article est une ébauche concernant un coureur cycliste français. Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Pour plus d’informations, voyez le projet cyclisme. Pour les articles homonymes, voir Poulain (homonymie). Gabriel Poulain1913InformationsSurnom L'homme au maillot vertNaissance 14 février 1884Saint-HélierDécès 9 janvier 1953 (à 68 ans)NiceNationalité françaiseÉquipes professionnelles 1903-1905Pros individuels1906Peugeot1907-1926Pro...
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Lakeside ParkLocationKurwongbah, City of Moreton Bay, QueenslandTime zoneUTC+10:00 (AEST)Coordinates27°13′41″S 152°57′54″E / 27.22806°S 152.96500°E / -27.22806; 152.96500OwnerMoreton Bay City CouncilOperatorQueensland RacewaysBroke ground1959Opened19 March 1961; 63 years ago (1961-03-19)Reopened: 5 April 2008; 16 years ago (2008-04-05)Closed2001Former namesLakeside International RacewayLakeside RacewayMajor eventsFormer:...
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The Netherlands entered World War II on May 10, 1940, when invading German forces quickly overran the country. On December 7, 1941, after the attack on Pearl Harbor, the Netherlands government in exile also declared war on Japan. Operation Market Garden, which started in 1944, liberated the southern and eastern parts of the country, but full liberation did not come until the surrender of Germany on May 5, 1945. Invasion Prelude When World War II erupted in September 1939, most in the Netherl...
Cette page concerne l'année 1303 du calendrier julien. Chronologies 7 septembre : Attentat d'Anagni. Guillaume de Nogaret, envoyé par Philippe le Bel pour se saisir du pape Boniface VIII et le sommer de se rendre au concile général, force les portes de la résidence pontificale d’Anagni avec une troupe de sbires recrutés par Sciarra Colonna (7-9 septembre). Le pape est brutalisé (giflé avec un gantelet de fer ?) et arrêté. Libéré le lendemain, il mourra peu après à R...