Son père, Joseph Auguste Devos, était né en Flandre à Schoorifse, venu en Wallonie pour travailler dans les mines de charbon[1]. Sa maman, Victoria Clémence Groetembril était née à Strépy[1]. Hanna Voos s'est tournée vers la danse à l'âge de 10 ans[1]et prit des cours auprès de :
Au début de son mariage (avec Georges Ferdinand Liebin, instituteur) elle cumule deux emplois : secrétaire de notaire et dans un bureau de charbonnage des Patrons Charbonniers du Hainaut. Parallèlement elle donne des cours de danse et suit des cours d'économie[1].
En 1938, elle ouvre son propre studio de danse installé dans sa maison. Elle donne cours aux jeunes filles de la région. Ses premiers spectacles rencontrent un certain succès et tournent en Belgique, mais sa troupe est majoritairement composée de filles qu’elle travestit donc en garçons pour certains rôles masculins. Hanna Voos décide alors de donner des cours aux joueurs d’un club de foot avec l’espoir de faire des danseurs de ces jeunes athlètes[1] !
Le niveau de sa troupe est tel qu’elle rejoint dès 1943 les tournées Lucien Noël. Hanna sera ensuite engagée comme maîtresse de ballet au Théâtre de Namur et pour d’autres théâtres notamment le théâtre de Mons (1950). À l’ouverture du PBA de Charleroi, en 1957, elle devient directrice de la danse. Après 2 ans, elle réunit les compagnies (Mons-Charleroi) et crée le Ballet du Hainaut en . Quelques années plus tard, l’asbl Ballet de Wallonie est créée, réunissant les troupes de Liège, Mons et Charleroi. Une troupe qui tournera dans de nombreux pays, développant une réputation internationale ; elle deviendra plus tard Ballet royal de Wallonie[1].
Hanna Voos a œuvré à la démocratisation de la danse en proposant des spectacles de qualité dans tout le pays afin d’intéresser un public toujours plus large. Elle créa principalement des ballets pour opéras et opérettes, notamment, La Reine des fées, musique de Purcell, sur le thème du Songe d'une nuit d'été, de Shakespeare, pour le tricentenaire de la ville de Charleroi, qu'elle réalisa en collaboration avec Boris Tonin.
↑ abcdefghij et kGuy-Jocelyn Alizart, Hanna Voos La pionnière oubliée, Charleroi, Guy-Jocelyn Alizart, , 394 p. (ISBN9782960129601), p. 21 et suivantes