Plusieurs écritures du nom de la halte apparaissent au fil du temps : Frinandour[1] ou Frinaudour et plus récemment Frynaudour. Ces variations ont pour origine l'histoire du site sur lequel est établie la halte. Une ancienne seigneurie de « Frinaudour ou Frinandour » possédait un château au confluent du Leff et du Trieux[2]. En 1867, dans son itinéraire de la France, Adolphe Laurent Joanne indique sur ce site « les ruines d'une forteresse nommée Frinaudour, ou mieux Frinandour »[3] (Frinandour: francisation d'une locution bretonne: "Fri-an-daou-dour" ('Le Nez des deux Eaux'), en référence à la confluence du Leff et du Trieux à cet endroit.)
Histoire
En 1896, un décret du ministre des Travaux publics donne son existence légale à la halte de Frynaudour. Elle est mise en service le [4].
Halte[5] SNCF, c'est un point d'arrêt non géré (PANG), disposant d'un quai avec abri. L'arrêt est facultatif, ce qui permet la descente et la montée à la demande en indiquant son intention au conducteur du TER ou en lui faisant signe si on est sur le quai[6].
Desserte
Frynaudour est desservie[5] par des trains TER Bretagne qui toute l'année effectuent des missions entre les gares de Guingamp et Paimpol.
Intermodalité
Elle permet l'accès aux berges du Leff et du Trieux.
Notes et références
↑plourivo.fr, « En 1896, le ministre des Travaux publics décréta la création de la halte de Frinandour ». dans Souvenirs du XXe siècle : Le train à vapeur, lire (consulté le 1er août 2011)
↑Arthur Le Moyne de La Borderie, Barthélemy Pocquet, Histoire de Bretagne, volume 3, J. Floch, 1972 p. 87 extrait (consulté le 1er août 2011)
↑Adolphe Laurent Joanne, Itinéraire général de la France : Bretagne, L. Hachette, 1867, p. 421 intégral (consulté le 1er août 2011).
↑Jean-Pierre Nennig, Le chemin de fer de Bretagne Nord, JPN éditions, 2010 (ISBN2-9519898-6-5) p. 221
↑ a et bSite SNCF TER Bretagne, Informations pratiques sur les gares : Halte ferroviaire de Frynaudour lire en ligne (consulté le 10 septembre 2010).
↑Des trains pas comme les autres, dans Flâneur d'Argoat un pays à partager, n° 8, édition Argoat-Goëlo, été 2010, p. 6 lire en ligne (consulté le 15 septembre 2010)