Le nom générique Halodule dérive du grec « hals » (latin « halos ») (sel) et « dulo » (esclave)[1], pour qualifier une plante qui vit exclusivement en eau salée.
Caractéristiques générales
Ce sont des plantes marines herbacées, vivaces, appartenant à la famille des Cymodoceaceae, dont les caractères distinctifs sont les suivants[2] :
Feuilles en forme de ruban, portant une gaine à leur base, une ligule à la jonction de la gaine et du limbe,
Présence de nombreuses cellules à tanin sur les feuilles,
Tige ne portant pas de feuilles à chaque nœud du rhizome et dotée de racines ramifiées,
Feuilles plates portant 7 à 17 nervures.
Liste d'espèces
La liste des espèces acceptées dans ce genre est controversée, en effet :
Selon ITIS :
Certaines Halodule était anciennement nommées Diplanthera Thou., 1811 ; du latin « diplo » (double) et « anther » (anthère), plante dont la fleur mâle présente deux anthères soudées.
Ce genre est largement répandu dans l'océan Indien jusque dans la zone sud-ouest de l'océan Pacifique, ainsi que dans le golfe du Mexique.
Plus précisément[2] :
Halodule pinifolia est répandue de l'ouest de l'océan Pacifique tropical ; de Taïwan et sud du Japon, au Queensland (Australie),
Halodule uninervis est largement distribuée en zone Indo-Pacifique, c'est-à-dire des côtes est-africaines aux Philippines et au Queensland (Australie),
Halodule wrightii : a été récoltée dans l'ouest de l'océan Atlantique tropical et sur les côtes atlantiques d'Afrique.