Hairenik est fondé le à New York par des membres de la Fédération révolutionnaire arménienne. Un an plus tard, le siège du journal s'installe à Boston, où il reste jusqu'en 1986. Progressivement, le journal augmente sa fréquence de publication : tous les deux jours en juin 1913, quotidiennement à partir de décembre 1915. Pendant et surtout dans les années qui suivent le génocide arménien, le journal publie des annonces de rescapés à la recherche de membres de leur famille disparus.
Au cours de son histoire, des personnalités arméniennes de premier plan dirigent ou écrivent dans le journal, à l'image d'Archag Vramian, Siamanto, Simon Vratsian ou encore William Saroyan. Ce dernier y publie ses premiers écrits en anglais sous le pseudonyme de Sirak Goryan, notamment A Fist Fight for Armenia (numéros 6388-6389 des 9-10 mai 1933), puis A Broken Wheel (numéros 6409-6411 des 3-6 juin 1933).
En juin 1932, Hairenik décide de se doter d'une section en langue anglaise[1]. Cette section rencontre un succès tel qu'en mars 1934, elle devient un journal à part entière : Hairenik Weekly[1].
En 1986, le siège du journal déménage en banlieue de Boston, à Watertown. En 1991, le journal est obligé de devenir un hebdomadaire du fait du déclin de son lectorat.
En 2000, le journal fête son centième anniversaire[2].