Originaire de Normandie, d'où sa famille tient le nom, sa famille s'installe avant la Révolution française à Antrain (Ille-et-Vilaine) et est liée par alliance au baron Joseph Frain, ancien maire d'Avranches et préfet des Ardennes de 1800 à 1814 sous Napoléon.
De 1934 à 1968, il est Président-Directeur-Général des Établissements de La Vasselais, imprimeur et éditeur d'affiches publicitaires.
En 1944, alors capitaine, il est chef de liaison tactique auprès de la troisième armée américaine commandée par le général Patton, attaché au XXe corps de cette armée, commandée par le général Walton Walker. Il accompagne Patton tout au long de sa campagne de la libération de Saint-Lô (Normandie) à Bastogne (Belgique).
Après la guerre, il crée en 1946 la voie de la Liberté qui va de Saint-Lô (Sainte-Mère-Église) à Bastogne et qui est jalonnée tout au long de bornes kilométriques à l'effigie de cette chevauchée de l'armée Patton.
En 1945, il est élu maire de Saint-Symphorien-le-Château, puis sénateur d'Eure-et-Loir de 1959 à 1962. Ayant participé aux deux conflits mondiaux, et au regard de ses faits d'armes, il est nommé vice-président du groupe des Sénateurs Anciens Combattants et il consacrera une part importante de son activité parlementaire à défendre la cause des anciens combattants[1].
Epoux de Reine Marguerite Dalleine (1899-1988), il a un fils unique : Claude, lui-même père de quatre enfants : Anne, Corinne-Marie-Lorraine, Laure et Olivier (1948-1969)[3].
↑Ordre national de la Légion d'honneur, « PETITPAS DE LA VASSELAIS », sur leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le ).
↑L'Écho républicain de la Beauce et du Perche, 1er novembre 1969, avis d'obsèques d'Olivier de la Vasselais, décédé subitement à Orly le 27 octobre 1969 à l'âge de 21 ans.