Durant ses études, Guy Brasseur a été élu membre du conseil municipal d'Uccle, commune du sud de Bruxelles. Entre 1977 et 1981, il est élu à la Chambre des députés belge et délégué aux assemblées parlementaires du Conseil de l'Europe à Strasbourg et de l'Union de l'Europe occidentale à Paris[1]. Pendant ce hiatus politique, il a suspendu ses recherches mais il continué de superviser ses doctorants[1].
Brasseur a passé cinq mois à l'Institut Max Planck de chimie (MPI-C) en 1984 avec le professeur Paul Crutzen[1].
En 2000, il devient directeur de l'Institut Max-Planck de météorologie (MPI-M) et directeur scientifique du Centre allemand de calcul climatique (DKRZ)[3]. En 2004, il a été candidat à la direction de l'Institut d'aéronomie spatiale belge avant de retirer son nom à la suite d'un désaccord sur la procédure de sélection[5]. De 2006 à 2009, il est retourné chez NCAR comme directeur associé et chef du Laboratoire des systèmes terrestres et solaires (ESSL). De 2009 à 2011, il est devenu scientifique principal à temps partiel du NCAR[3]. De 2009 à 2014, il a été directeur du Climate Service Center (CSC) à Hambourg et membre externe du MPI-M[3]. Depuis 2011, il est chercheur émérite au NCAR, a dirigé le groupe de recherche sur la modélisation environnementale au MPI-M, avant de devenir un membre externe, et est professeur honoraire à l'université de Hambourg[1],[2],[3].
↑Guy Duplat, « Les directeurs: « Mauvaise procédure » », La Libre.be, (lire en ligne, consulté le ).
↑(en) « Guy Brasseur », Sciences de l'environnement, sur research.com, (consulté le ).
Bibliographie
(de) Guy P. Brasseur, Daniela Jacob et Susanne Schuck-Zöller, Klimawandel in Deutschland. Entwicklung, Folgen, Risiken und Perspektiven, Berlin, Heidelberg, Springer, (ISBN978-3-662-50396-6, résumé).
(en) Guy Brasseur et S. Solomon, Aeronomy of the middle atmosphere : chemistry and physics of the stratosphere and mesosphere, Springer, Dordrecht, , 3e éd. (ISBN978-1-4020-3824-2).