Fils de Charles Cros, Guy-Charles Cros a grandi au Danemark auprès de sa mère après la mort de son père en 1888. Il mène une vie de bohème dans le Paris des symbolistes puis devient le secrétaire d'Adolphe Van Bever et côtoie Paul Léautaud. Durant la Première Guerre mondiale, il est fait prisonnier et passe quatre ans en captivité. En 1919, il devient employé au musée de l'Armée comme spécialiste des questions allemandes. En 1908, il reçoit le prix Langlois pour la traduction de La puissance du mensonge de Johan Bojer, en 1927, le prix Jean Moréas récompensant son œuvre, et en 1947 le prix de poésie de l'Académie française pour son ouvrage Mon soleil nouveau. Pendant plusieurs décennies, le poète hollandais Fritz-René Vanderpyl est l'un de ses meilleurs amis[2].
Il fit découvrir au public français le romancier norvégien Johan Bojer et le poète danois Sophus Claussen.
↑Les deux hommes publient ensemble l'essai « Réflexions sur les dernières tendances picturales », Mercure de France, 1er décembre 1912, p. 527-541, ainsi qu'un article sur la Closerie des Lilas dans un grand quotidien danois. Par ailleurs, ils se dédient quelques vers.
Pour approfondir
Bibliographie
Paul Jamati, « L'Ami du lettré », in Année littéraire et artistique pour 1929, Les Éditions de France, 1928, p. 138-141 (en ligne).