Né dans une famille humble, Gustavo a reçu sa première influence musicale de son père, président de la rondalla La Paloma. Enfant il a reçu des leçons de musique d'Antonio Pérez Catalá, organiste de l'église paroissiale de Santa Maria, et père d'Enrique Pérez Margarit(ca) qui, plus tard, sera professeur et ami de Pascual Falcó. Il a continué sa formation avec Rafael Satorre Peiró en étudiant la clarinette, instrument dont il deviendra un virtuose. À 10 ans déjà, il jouait dans la banda de musique de l'Agrupación Musical, que dirigeait Enrique Pérez; à quatorze ans, il a débuté comme clarinettiste soliste. Par la suite, il a appris le violoncelle et il a formé un quatuor avec la pianiste Maria Agulló, le violoniste Enric Gisbert et le violoncelliste Modesto Sansalvador; ils jouaient dans les cinémas, accompagnant les films muets. Gustavo Pascual a aussi dirigé la rondalla La Paloma.
De constitution maladive, Gustau Pascual n'a pu aller étudier la musique loin de Cocentaina. Il est allé travailler dans une fabrique de souliers et s'est spécialisé comme tailleur de cuir. En 1932 il est entré dans la société Unió Musical Contestana qui venait d'être constituée. Le , il s'est marié avec Consuelito Pérez, et au frère de laquelle il allait dédier le paso doble Paquito.... La même année, dans un concours à Dénia, l'Unió Musical Contestana a gagné le premier prix grâce à une interprétation de Pepita Greus de Pérez Choví dans laquelle Gustavo Pascual a fait un impeccable solo de clarinette. En 1942, il a été nommé président de l'Unió Musical Contestana, où il était déjà sous-directeur de la banda. La santé de Pascual Falcó, déjà fragile, va empirer: en il meurt d'une affection rénale.
À côté de ses prestations comme instrumentiste, Pascual Falcó a acquis une réputation comme compositeur, spécialement grâce au paso doble Paquito el Chocolatero, sa pièce la plus connue. Il a composé, également, beaucoup d'autres musiques pour les fêtes Moros y Cristianos, conservées en partie.
Œuvres
La Dolorosa, motet de la Semaine Sainte
Imperial contestano, hymne d'une équipe de football locale
La menina, mazurka pour un quatuor
El nazareno, motet de la Semaine Sainte
Vida mía, valse pour un quatuor
Œuvres pour bandas
Al peu del castell, marche maure
El ball del moret (Un moret plorant), marche maure
Consuelito Pérez (1987), paso doble. À l'occasion du cinquantenaire de Paquito..., on a créé cette composition inédite, qui est dédiée à la veuve du compositeur, Consuelo Pérez Molina (sœur de Francisco, Paco el Chocolatero)
Emilio El Chato, paso doble
Himne dels Borts, paso doble
Himne dels Kabileños (Som i no som d'eixos)
El Kabileño, paso doble
Navarro el Bort (1944), marche maure
No m'ho puc llevar del cap (1997), marche maure. Pascual n'a laissé cependant que l'esquisse. À l'occasion du cinquantenaire de Paquito..., José María Ferrero Pastor(es) l'a développée, mais le décès prématuré de ce dernier a fait que c'est Josep Pérez Vilaplana(ca) qui l'a instrumentée finalement.