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Fils d'industriels, il entre en à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr, après son baccalauréat, et en sort sous-lieutenant en 1933. Malgré plusieurs demandes pour intégrer l'école des observateurs aériens, il est affecté au 3e régiment de zouaves stationné à Constantine en Algérie. En , il obtient satisfaction et devient observateur stagiaire à l'Escadrille saharienne no 591. En , il intègre l'Armée de l'air et est nommé au groupe aérien d'observation no 585 à Sétif (Algérie) avec le grade de lieutenant. D'août à , il effectue un stage à Melun avant d'être affecté à l'école de perfectionnement au pilotage de Meknès (Maroc) où il est promu capitaine.
Quand, le , leur parviennent la nouvelle de la libération de l'ensemble des prisonniers de guerre italiens détenus au Maroc et la décision qu'au 1er juillet, tous les avions doivent être rendus inutilisables, ils décident de partir pour rejoindre l'Angleterre.
Le , les 6 aviateurs, rejoints par le lieutenant Jean-Pierre Berger et le sous-lieutenant Bertrand Jochaud du Plessix, prennent la navette qui les conduit, comme d'habitude, sur le terrain d'aviation de Berrechid situé à une cinquantaine de kilomètres au Sud de Casablanca. Munis de faux ordres de mission, ils prennent 3 Glenn Martin[2].
Dans le troisième appareil piloté par le capitaine Michel Meyrand, essaye de prendre place le sous-lieutenant Robert Weill. Celui-ci, n'arrivant pas à ouvrir la porte arrière de l'appareil, monte finalement dans le premier appareil piloté par Vendeuvre.
À 16 heures, les avions décollent et parcourent le trajet sans incident. Parvenus à hauteur de Gibraltar, les appareils pilotés par Lager et Meyrand se posent sans encombre sur le terrain du Rocher, surprenant la vigilance de la DCAespagnole de Franco. L'appareil de Vendeuvre, plus lent car surchargé, est alors pris à partie par l'ensemble des canons antiaériens espagnols et s'écrase dans le port. Les vedettes britanniques venues à leur secours recueillent les corps des quatre premiers morts de la France libre. Arrivé en Angleterre le , il s'engage immédiatement dans les Forces aériennes françaises libres et est affecté au Groupe mixte de combat n°1 (GMC 1) qui est dirigé sur l'Afrique.
Un peu après le débarquement de Provence, le , son appareil est touché par la DCA allemande. Il est fait prisonnier et est enfermé dans un fort de Toulon, puis contribue le à la reddition de la garnison de Toulon, forte de 400 hommes, permettant la libération rapide de la ville. En , il prend le commandement du groupe de bombardement Franche-Comté et termine la guerre avec le grade de lieutenant-colonel.
Après la guerre
Après la guerre jusqu'en , il est commandant du centre d'instruction sur Martin B-26 Marauder à Djedeida. De 1947 à 1949, il commande la 62e escadre aérienne puis il est envoyé en Indochine en 1949 et 1950, avant d'être affecté en Allemagne de 1951 à 1954.
En 1954, nommé colonel, il est envoyé en Algérie où il prend le commandement du groupe aérien tactique no 1, avant de rejoindre la Base aérienne d'Avord dans le centre de la France. En 1959, il est envoyé à Tananarive où il prend la tête de la zone aérienne d'Outremer no 3.