Gustave Akakpo est lauréat 2004 du prix SACD de la Dramaturgie francophone pour sa pièce La Mère trop tôt[7] et lauréat du 6ᵉ Prix d'écriture théâtrale de Guérande 2006 pour À Petites Pierre. Il est également auteur de plusieurs albums pour la jeunesse[2].
Gustave Akakpo est un auteur qui n'hésite pas à évoquer des sujets polémiques à travers ses pièces et ses œuvres, ce qui permet de le définir comme un auteur engagé. Ainsi, une pièce comme À petites pierre (2007) dévoile « avec talent les injustices cruelles d’une société patriarcale » selon le journal La Terrasse[9]. La Mère trop tôt (2004), qui évoque des sujets aussi sombres que le génocide des Tutsis au Rwanda et les enfants-soldats en Afrique est un exemple de cet engagement, tout comme Le Petit Monde merveilleux (2008), qui d'après l'éditeur Grasset constitue "un appel à une prise de conscience écologique universelle"[10].
Animateur culturel
En tant qu'animateur culturel, Gustave Akakpo était au moins jusqu'en 2016 vice-président de l'association « Escale d'écritures » association créée pour faire suite aux Chantiers d'écriture organisés au Togo par l'association « Écritures vagabondes »[2].
Gustave Akakpo a ainsi participé, sous la direction de Monique Blin (présidente de l'association Écritures vagabondes jusqu'en 2005[11]), à plusieurs « résidences » et « chantiers d'écriture » au Togo, en France, en Belgique, en Tunisie, ou encore en Syrie. Monique Blin explique que l'association « a pour vocation de mettre les auteurs du Sud et du Nord en contact avec les réalités politiques, culturelles et sociales des pays du Sud qui accueillent ses actions » [12]. L'investissement de l'équipe de la Comédie de Saint-Étienne dans les "chantiers d’écriture" au Togo aurait ainsi permis l’émergence d'un « joli projet de création d’une bibliothèque d’auteurs africains en naissance à Montreuil ». Monique Blin déclare que « grâce notamment au relais pris par la Comédie de Saint-Étienne », Gustave Akakpo, au même titre que Rodrigue Norman, « poursuit un chemin exemplaire », notamment en revenant « "sur les lieux du crime" afin d’y faire entendre des textes issus de ce voyage et des nombreuses rencontres qui l’ont émaillé »[12].
Il est également un artiste associé au TARMAC, la scène internationale francophone, dont il est le coordonnateur du comité de lecture à Paris et avec lequel il a créé en 2010 à l’occasion du festival « Sautes d’humour » au TARMAC le spectacle « Chiche l’Afrique »[8].
En 1999, le prix junior Plumes togolaises au Festival de Théâtre de la Fraternité (Festhef), en collaboration avec Rodrigue Norman, pour la pièce Pour une autre vie[4],
Bob ; Des ombres et des lueurs ; Mon ami Pierrot[45]
La diversité est-elle une variable d'ajustement pour un nouveau langage théâtral non genré, multiple et unitaire ? avec Métie Navajo et Amine Adjina
Notes et références
↑ ab et cAssociation C.R.I.S, « Actualités de Gustave Akakpo, artiste de théâtre contemporain - tous ses textes, mises en scène, activités - theatre-contemporain.net », Theatre-contemporain.net, (lire en ligne, consulté le )
↑A. Santi, « En Seine 09 », La Terrasse, no 166, hors-série : Avignon 2009, , p. 45 (lire en ligne)
Festival / Quatrième édition du festival de la jeune création contemporaine, à Saint-Cloud et Puteaux. Une aubaine pour le public, qui a ainsi l’occasion de découvrir des œuvres de qualité.
↑Éric Pessan, François Bon et Arno Bertina, Il me sera difficile de venir te voir : correspondances littéraires sur les conséquences de la politique française d'immigration, Vents d'ailleurs, (ISBN978-2-911412-56-1 et 2-911412-56-7, OCLC272562160, lire en ligne)