Au début de 1869, il est de retour à Venise : ses sujets de peinture sont la lagune de Venise et la campagne de Trévise, où il a séjourné longuement.
En 1874, il épouse Linda Locatello dont il a 4 enfants, dont deux deviendront peintres (Giuseppe Ciardi, paysagiste et réaliste, et Emma Ciardi).
Il se tient en contact avec les principaux centres d’art italien: Florence, Turin, Milan, Gênes, Rome et Naples et est présent lors des événements internationaux de l’époque comme la IIIe Exposition internationale d’art de Venise de 1899.
En 1885, il passe les mois d'été dans les Dolomites et sa peinture s’enrichit alors d’un nouveau sujet, la montagne. En 1894, il obtient la chaire « École de vues de la terre et de la mer » à l’Académie des Beaux-Arts, qu’il occupe jusqu’à sa mort.
Il est reconnu par le public et les critiques, mais à la fin du XIXe siècle, il perd de sa netteté et de sa force d'inspiration. Il continue à travailler et voyager sans relâche tant que ses forces le soutiennent.
Certaines de ses œuvres sont conservées dans les collections de la banque italienne Intesa Sanpaolo.
↑ ab et cGiandomenico Romanelli, La Peinture dans les Musées de Venise : Néo-classicisme, Paris, Editions Place des Victoires, , 605 p. (ISBN978-2-8099-0019-4), p. 500-503