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Fils de François-Maurice Benoist de Lostende, capitaine au régiment de Rohan-Soubise, et de Anne-Elisabeth de La Biche de Reignefort, il sort de l’école spéciale impériale militaire[1] en , pour rejoindre, comme sous-lieutenant, le 75e régiment d’infanterie de ligne, à l'armée des côtes de l'Océan. Fait prisonnier avec le corps du général Dupont, à la suite de la capitulation de Baylen en , il est conduit sur les prisons flottantes en rade de Cadix.
Dans la nuit du , il parvient à s'échapper à la nage du ponton la Vieille-Castille, avec un de ses codétenus, et à gagner, à l'aide d'un canot, la côte de Tanger, où il se place sous la protection du consul français.
Quelques mois après, à la nouvelle de la marche de Claude-Victor Perrin, duc de Bellune, sur Cadix, Lostende, secondé par quelques Français réfugiés comme lui au Maroc, arme un petit bâtiment et traverse en plein jour le détroit de Gibraltar, en vue de la flotte anglaise, pour débarquer au cap Trafalgar et rejoindre l'armée française.
À l'ouverture de la campagne de 1823 en Espagne, il suit le général Guilleminot, major-général de l'armée, et obtient le grade de chef de bataillon avec la croix d'officier.
En 1834, il assiste aux manœuvres de l'armée sarde, comme chef d'état-major de la 19e division, et est envoyé à Londres en 1837, comme membre d'une commission créée pour la révision du code pénal militaire : il reçut la croix de commandeur à son retour.