Le grand-duché de Flandrensis (en néerlandais : Groothertogdom Flandrensis) est une micronation revendiquant certains territoires sur la côte de la Terre Marie Byrd en Antarctique, qui a été fondée en 2008 par le Belge Niels Vermeersch. Flandrensis n'est actuellement reconnu par aucun gouvernement ni aucun pays.
Histoire
Le grand-duché de Flandrensis a été créé le par le Belge Niels Vermeersch. Cette micronation s'inspire du médiéval comté de Flandre (Pagus Flandrensis)[2],[3],[4],[5],[6]. Bien que le grand-duché de Flandrensis soit considéré par son fondateur comme un hobby, cette micronation possède ses propres cartes d'identité, sa monnaie, son journal, sa constitution et son hymne national. Flandrensis possède aussi différents partis politiques et organise annuellement des élections. Son fondateur décrit aussi Flandrensis comme une organisation culturelle[2],[3],[6].
En 2014, cette micronation est composée de 128 citoyens de 24 nationalités différentes[2],[3],[6]. En dehors d'internet, les activités de Flandrensis sont limitées à la région autour de Roulers (en néerlandais : Roeselare)[2],[3],[4],[5].
Flandrensis revendique cinq îles sur les côtes de l'Antarctique occidental : Siple, Cherry, Maher, Pranke et Carney. Cette revendication se base sur une interprétation du traité sur l'Antarctique (1959)[11]. Niels Vermeersch a envoyé des lettres à l'Organisation des Nations unies, à l'Union européenne et à toutes les nations ayant signé le traité sur l'Antarctique pour les informer de cette revendication. Aucune de ces organisations ni aucun pays n'ont répondu à cette lettre. Flandrensis n'a pas l'intention de visiter ses territoires revendiqués[2],[3],[4],[5],[6].
En raison de ses revendications, un conflit diplomatique opposa en 2010 le grand duché de Flandrensis à une autre micronation, le grand duché de Westarctica ; il en résulte la création de l'Antarctic Micronational Union (AMU)[2],[3],[12]. En 2010 le journal russe Chastny Korrespondent publie un article sur les micronations de l'Antarctique et y décrit Flandrensis comme une des micronations les plus influentes en Antarctique[13].
Symboles nationaux
Le drapeau de Flandrensis s'inspire du premier drapeau de Belgique de 1830. La bande jaune du drapeau original a été remplacée par une bande blanche pour symboliser un nouveau commencement. Pour la même raison le blason comporte deux lions, en référence au lion de Flandre[2],[3].
Photos de Flandrensis publiées dans les médias
Des citoyens flandriens à l'Intermicronational Summit 2011
Signature d'un traité entre Flandrensis et St. Charlie à l'Intermicronational Summit 2012
Niels Vermeersch avec Kevin Baugh (Molossia) à l'Intermicronational Summit 2012
Niels Vermeersch avec Carolyn de Ladonia l'Intermicronational Summit 2012.
↑ MIDTSJO, L., Vi eren en nasjon vi med, Finansavisen, 13 October 2020, page 21-34
↑ abcdefg et h Damiaans, R., Dillen, R., Uw krant op bezoek bij Europese micronaties Deel 1: Flandrensis, Het Belang van Limburg, 20 July 2012, page 20-21
↑ abcdefg et hDamiaans, R., Dillen, R., Dwergstaten Deel 1: Flandrensis, Gazet van Antwerpen, 23 July 2012, page 8-9
↑ abc et dVansteenkiste, A., Hoogledenaar is Groothertog van micronatie Flandrensis, Het Nieuwsblad, , page 22-22
↑Marie-Béatrice Baudet, « Flandrensis, le Grand-Duché qui veut sauver la planète », Le Monde, (lire en ligne)
↑Le JDD, « La tournée du grand-duc », lejdd.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑Belenfant, M., « Toi aussi devient chef d'un micro-état », Le Jeu de l'Oie, La Revue Internationale de Sciences-Po Lille, n°5 - printemps 2014 (consulté le ), p. 30-31