Grand-Saint-Antoine est un village du comté de Kent, au nord-est de la province canadienne du Nouveau-Brunswick. Le village a le statut de DSL sous le nom légale de Grand Saint-Antoine. Il comprend les hameaux de Haut-Saint-Antoine et de Renaud's Mills. Dans le cadre de la réforme de la gouvernance locale du , le DSL a été annexé à ville de Champdoré[1].
Le Grand-Saint-Antoine est nommé ainsi car il regroupe la banlieue du village de Saint-Antoine, lui-même nommé ainsi en l'honneur d'Antoine le Grand.
Le hameau de Haut-Saint-Antoine est nommé ainsi à cause de sa position près du village. Les Archives provinciales du Nouveau-Brunswick ne précisent pas l'origine du toponyme de Renaud's Mills.
Le DSL est généralement considéré comme faisant partie de l'Acadie[2].
Géologie
Le sous-sol du Grand-Saint-Antoine est composé principalement de roches sédimentaires du groupe de Pictou datant du Pennsylvanien (entre 300 et 311 millions d'années)[3].
Le Grand-Saint-Antoine est situé dans le territoire historique des Micmacs, plus précisément dans le district de Sigenigteoag, qui comprend l'actuel côte Est du Nouveau-Brunswick, jusqu'à la baie de Fundy[4].
En 1825, le territoire est touché par les Grands feux de la Miramichi, qui dévastent entre 10 000 km2 et 20 000 km2 dans le centre et le nord-est de la province et tuent en tout plus de 280 personnes[5],[6].
Les Archives provinciales du Nouveau-Brunswick ne recensent aucune informations sur l'histoire de Renaud's Mills. Quant à Haut-Saint-Antoine, on sait qu'il y a eu un bureau de poste entre 1930 et 1955[7].
Chronologie municipale
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Théodore Langis fut président du DSL pendant 26 ans.
Budget et fiscalité
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Commission de services régionaux
Le Grand-Saint-Antoine fait partie de la Région 6[9], une commission de services régionaux (CSR) devant commencer officiellement ses activités le [10]. Contrairement aux municipalités, les DSL sont représentés au conseil par un nombre de représentants proportionnel à leur population et leur assiette fiscale[11]. Ces représentants sont élus par les présidents des DSL mais sont nommés par le gouvernement s'il n'y a pas assez de présidents en fonction[11]. Les services obligatoirement offerts par les CSR sont l'aménagement régional, l'aménagement local dans le cas des DSL, la gestion des déchets solides, la planification des mesures d'urgence ainsi que la collaboration en matière de services de police, la planification et le partage des coûts des infrastructures régionales de sport, de loisirs et de culture; d'autres services pourraient s'ajouter à cette liste[12].
↑Murielle K. Roy et Jean Daigle (dir.), Démographie et démolinguistique en Acadie, 1871-1991, L'Acadie des Maritimes, Moncton, Centre d'études acadiennes, Université de Moncton, , 908 p. (ISBN2-921166-06-2), p. 141.
↑(en) [PDF] Ministère des Ressources naturelles et de l'énergie du Nouveau-Brunswick, « Bedrock Geology of New Brunswick », (consulté le ).
↑(en) Philip K. Bock et William C. Sturtevant (dir.), Handbook of North American Indians, vol. 13, t. 1, Government Printing Office, , 777 p., p. 109-110
↑(en) J. Clarence Webster, Historical Guide to New Brunswick, Fredericton, New Brunswick Government Bureau of Information and Tourist Travel, , 119 p., p. 61-62.