Au cours du scrutin, Convergence et Union remporte la majorité relative en sièges, tandis que le Parti socialiste obtient le plus grand nombre de voix. La forte poussée enregistrée par la Gauche républicaine lui permet d'arbitrer entre la constitution d'un gouvernement nationaliste ou la formation d'un exécutif de gauche[1]. Au lendemain des élections, la commission exécutive du PSC indique sa volonté d'ouvrir sans attendre des négociations avec ERC et ICV-EA afin de construire une coalition « progressiste et catalaniste »[2]. De son côté, ERC choisit de discuter en parallèle avec CiU et le PSC à partir du [3].
Le , lors de la séance constitutive de la VIIe législature du Parlement, le républicain Ernest Benach est élu président de l'assemblée parlementaire avec les voix de son parti, des catalanistes de centre droit et des socialistes[4]. La direction d'ERC valide, cinq jours plus tard, le principe de la formation d'une majorité parlementaire avec le PSC et ICV-EA, qui prennent la même décision lors de réunions séparées[5]. Le pacte de coalition est paraphé le par le président du PSC Pasqual Maragall, le président d'ERC Josep-Lluís Carod-Rovira et le coordonnateur d'ICV Joan Saura(ca) lors d'une réunion solennelle à Barcelone[6].
Proposé le comme candidat à l'investiture parlementaire par Ernest Benach[7], Pasqual Maragall est élu président de la généralité de Catalogne par le Parlement avec 74 voix pour et 61 contre six jours plus tard[8].
Succession
Le , alors qu'il annonce la convocation au du référendum de ratification du nouveau statut d'autonomie, Pasqual Maragall indique qu'il met fin aux fonctions de tous les membres de son gouvernement issus de la Gauche républicaine, en raison de l'opposition de ce parti au texte de la réforme statutaire, et qu'il convoquera de nouvelles élections avant la fin de l'année[9]. Trois jours après que les Catalans ont approuvé leur nouveau statut[10], le président de la Généralité fait savoir qu'il ne sera pas candidat à sa propre succession[11].
Les élections parlementaires anticipées du 1er novembre voient la victoire de Convergence et Union à la majorité relative et la conquête de la majorité absolue par les trois partis de l'alliance de gauche[12]. Le Parti socialiste, la Gauche républicaine et l'Initiative pour la Catalogne ayant conclu un nouveau pacte de gouvernance partagée[13], le chef de file électoral des socialistes José Montilla est investi président de la Généralité le [14]. Il forme son gouvernement cinq jours plus tard[15].