Né à Saskatoon en Saskatchewan[1], il étudie à l'Université de la Saskatchewan où il obtient un baccalauréat en éducation. Il obtient aussi une maîtrise en administration dans le milieu éducatif de l'Université de Regina où il continue ensuite à étudier à la Canadian Bible College and Theological Seminary. Après ses études, il enseigne, dirige et devient registraire de la Canadian Bible College de 1979 à 1982. En 1971, il marie Evangeline Joy Reid[1].
Politique provinciale
Saskatchewan
Élu dans Regina Rosemont en 1982, Dirks fait son entrée au cabinet du premier ministre Grant Devine à titre de ministre de Services sociaux et ministre des Affaires urbaines. Tentant une réélection en 1986, il est défait par le néo-démocrateRobert Llewellyn Lyons.
De 1986 à 1990, il est vice-président de la Canadian Bible College. Le collège étant relocalisé à Calgary en 2000 en tant que l'Alliance University College, celui-ci devient ensuite du Ambrose University College(en) (AUC).
En 1990, il déménage à Edmonton où il devient sous-ministre adjoint du ministre du ministre albertain de la Famille et des Services sociaux. De 1993 à 1996, il occupe la fonction d'administrateur de la Beulah Alliance Church et président du Rocky Mountain College(en) de Calgary de 1996 à 2006.
En 1999, il est élu dans les districts #1 et #2 du Calgary Board of Education (CBE)[1] lors d'une élection partielle déclenchée en raison de la démission de Lyle Oberg. Il est alors élu sous une plateforme de rationalisation des coûts, de support au corps enseignant et de la diversité du choix des parents dans le système éducatif public. À ce dernier point, il milite pour faire accepter un plan pour favoriser les écoles alternatives dans le CBE[3]. Ce programme ayant été adopté en juin 2001, il devient président du CBE en octobre 2002 et sert à ce poste durant quatre mandats jusqu'en 2010.
En septembre 2014, il est nommé ministre de l'Éducation de l'Alberta dans le cabinet du premier ministre Jim Prentice et ce, malgré le fait qu'il ne siège pas à l'Assemblée législative. Il fait finalement son entrée à l'Assemblée à la faveur d'une élection partielle visant à remplacer Alison Redford, députée démissionnaire dans Calgary-Elbow[4] le 27 octobre 2014[5].
Peu après sa nomination, des préoccupations sont soulevées face à plusieurs opinions religieuses de Dirks par rapport aux étudiants LGBTQ d'Alberta[6],[7],[8],[9]. Dirks se défend alors en indiquant vouloir fournir un environnement d'apprentissage sécuritaire pour les enfants albertains[10].