Le Golfe est connu dans l’Itinéraire d’Antonin comme le sinus Sambracitanus[1]. Selon Alexander Falileyev, ce nom est d’origine est d’origine « ligure »[2]. Xavier Delamarre précise qu’il indique à l’origine un domaine (-ãno) appartenant à un homme appelé *Sambagetos (« n’a qu’une braie »)[3],[4],.
Le golfe s’appelait jusqu’au XIXe siècle golfe de Grimaud avant que le nom de Saint-Tropez ne s’impose. Il est également golfe Sambracitain ou Sambracien par réemploi du nom antique. Il tient son nom de la ville de Saint-Tropez qu’il baigne[5],[6].
Géographie
Le golfe de Saint-Tropez se trouve au nord de la presqu’île de Saint-Tropez, entre la pointe des Sardinaux au nord et le cap Saint-Pierre au Sud.
Hydrographie et les eaux souterraines
Principaux cours d’eau :
Le golfe de Saint-Tropez est alimenté par la Giscle.
Le Préconil prend sa source au col de Vignon à 330 m d’altitude, sur la commune du Plan-de-la-Tour, et se jette dans le Golfe de Saint-Tropez 13,8 km en aval[7].
L’inventaire départemental des zones humides de plus de 1 ha, réalisé en 2003, a permis d’identifier 11 zones humides à l’échelle du territoire[11].
La Communauté de communes du Golfe de Saint-Tropez réalise des aménagements de berges des cours d’eau ayant pour vocation la restauration écologique du cours d’eau et le ralentissement dynamique des crues[12].
« Saint-Tropez, à l'entrée de l'admirable golfe nommé jadis golfe de Grimaud, est la capitale de ce petit royaume sarrasin dont presque tous les villages, bâtis au sommet de pics qui les mettaient à l'abri des attaques, sont encore pleins de maisons mauresques avec leurs arcades, leurs étroites fenêtres et leurs cours intérieures où ont poussé de hauts palmiers qui dépassent à présent les toits. Si on pénètre à pied dans les vallons inconnus de cet étrange massif de montagnes, on découvre une contrée invraisemblablement sauvage, sans routes, sans chemins, même sans sentiers, sans hameaux, sans maisons » écrit Guy de Maupassant dans sa nouvelle Sur l’eau en 1876[14].
Émilien Réveillon, Tourisme de masse et atteintes environnementales du milieu marin. Golfe de Saint-Tropez (1955-1985), Marseille, Aix-Marseille Université, , 217 p.
Master 2-Histoire et Humanités, année 2018-2019. Sous la direction de M. Daniel Faget, Maître de conférences HDR à Aix-Marseille Université
Musée d’histoire maritime de Saint-Tropez ouvert au public depuis le 24 juillet 2013 dans le donjon de la citadelle.
Sources et références
↑Gustav Friedrich Constantin New York Public Library et Moritz Edward Pinder, Iternerarium Antonini Avgvsti et Hierosolymitanvm ex libris manvscriptis ediderunt G. Parthey et M. Pinder, Berolini, F. Nicolai, (lire en ligne)
↑Alexander Falileyev, Ashwin E. Gohil, Naomi Ward et Patrick Sims-Williams, Dictionary of continental Celtic place-names: a Celtic companion to the Barrington atlas of Greek and Roman world, CMCS, (ISBN978-0-9557182-3-6)
↑Xavier Delamarre, « Falileyev, Alexander. 2010, Dictionary of Continental Celtic Place-Names. A Celtic Companion to the Barrington Atlas of the Greek and Roman World. In collaboration with Ashwin E. Gohil & Naomi Ward », Nouvelle revue d'onomastique, vol. 52, no 1, , p. 371–373 (lire en ligne, consulté le )
↑Gilbert Buti, Les chemins de la mer: Saint-Tropez : petit port méditerranéen (XVIIe – XVIIIe siècles), Presses universitaires de Rennes, (ISBN978-2-7535-6726-9, lire en ligne)
↑Joseph Adolphe Aubenas, Histoire de Fréjus: Forum Julii, ses antiquités - son port, Fréjus, L. Leydet, (lire en ligne)
↑Guy de Maupassant et G. Lemoine (graveur sur bois) (ill. Lanos), Sur l'eau, Paris, Société d'éditions littéraires et artistiques, , 240 p. (lire en ligne)