En 1668, il est nommé professeur d'histoire et de rhétorique dans un athenaeum à Deventer. Quatre ans plus tard, en 1672, il est nommé recteur de l'institut universitaire. Il est élu bourgmestre de Deventer en 1674. Ensuite, il est délégué de la ville aux réunions des États provinciaux, puis délégué (1681-1694) de la province d'Overijssel aux États généraux de la République des Pays-Bas. En 1706, à l'époque de la guerre de Succession d'Espagne, il est nommé commissaire de l'État, l'une des plus hautes fonctions de la République[3].
Pendant son office de commissaire, il maintient une abondante correspondance avec le théologien français David Martin sur un projet d'édition de Bible, ouvrage que ce dernier a fait publier[4].
Gisberti Cuperi Observationum Libri Tres: In Quibus Multi Auctorum loci, qua explicantur, qua emendantur, Varii ritus eruuntur, & nummi elegantissimi illustrantur (3 vol.) , Utrecht : Petrus Elzevier, 1670[5].
Harpocrates, et Monumenta antiqua inedita, 1687[6]
Dissertatio de arrogantia Romanorum imperatorum, regum Persarum etc.
Imagines Regum Angliae Allatae Romam Anno Domini 1627 a P. Joannè Tompsons Soctis Jesu Praesignificantes Mutationem Religionis in Anglia
↑(en) « Gisbert Cuper (1644–1716) », dans Chalmers’ Biography, vol. 11, (lire en ligne), p. 167
↑(en) Bianca Chen, « Digging for Antiquities with Diplomats: Gisbert Cuper (1644-1716) and his Social Capital », Republics of Letters, Stanford University, vol. 1, no 1, (lire en ligne, consulté le )
↑(en) Mathijs Lamberigts et A. A. den Hollander, Lay Bibles in Europe 1450-1800, Peeters Publishers, (lire en ligne)
Hermile Reynald, « Gisbert Cuypert. Journal inédit d'un savant hollandais », Revue historique, t. 2, , p. 499-515 (lire en ligne)
Claude Gros de Boze, Éloge de M. Cuper, dans Histoire de l'Académie royale des inscriptions et belles-lettres depuis son établissement, avec les éloges des académiciens morts depuis son renouvellement, chez Hippolyte-Louis Guerin, Paris, 1740, tome 2, p. 95-110(lire en ligne)