Il dirige un temps la société BOA, gestionnaire de stations essence en Sicile occidentale qui a pu participer au financement occulte du courant de Gioia[3].
Lorsque Lima est embauché comme adjoint aux travaux publics de la municipalité de Palerme en 1956, Matta est embauché comme technicien juridique auprès de lui. En 1960, Matta démissionne de ce poste pour se présenter aux élections municipales[3].
Pendant 15 ans, il est adjoint à l'urbanisme puis aux travaux publics à l'époque du Sac de Palerme[2]. Interrogé par la Commission parlementaire antimafia en 1970, il minimise l'existence de la mafia et nie les liens qu'elle entretient avec l'administration municipale[3].
En mars 1972, les carabiniers dirigés par le colonel Carlo Alberto dalla Chiesa enquêtent sur la délivrance d'un permis pour la construction par Giovanna Mercurio, épouse de Giovanni Matta, d'une villa, le ministère public de Palerme y reconnaissant des fait de délit d'intérêt privé dans les actes officiels[3].
Il est également soupçonné d'avoir favorisé la société ICEM de Roberto Parisi pour l'attribution du marché d'éclairage public de Palerme, lequel tient une place importante dans comité électoral de Giovanni Matta après l'attribution du contrat[3].
Il est réélu député italien pour les VIIe (1976-1979) et VIIIe (1979-1983) législatures, et meurt trois mois avant la fin de cette dernière, remplacé par Ernesto Di Fresco.