Les autres influences de son style lui viennent d'un séjour à Venise entre 1643 et 1650, de ses compagnons Valerio Castello and Casone.
Au début de l'année 1659, il complète la fresque de la Présentation de la Vierge pour l'église Santa Maria dello Zerbino qui avait été laissée inachevée par la mort de Valerio Castello, en 1659.
En 1662, il peint Saint Louis de France en adoration devant la croix pour l'église Santissima Annunziata de Gênes. Il y montre son goût pour un chromatisme éclatant.
Par la suite, il va se consacrer presque exclusivement au portrait en imitant la manière de Antoine Van Dyck. Dans ses premiers tableaux, l'ensemble est assez rigide, les couleurs ternes, les ombres opaques. Ce n'est que quelques années plus tard qu'il a réussi à faire la synthèse entre figure et éléments décoratifs, à donner une profondeur psychologique à ses modèles comme dans le Portrait d'un gentilhomme.
De Carrache à Guardi. La peinture italienne des XVIIe et XVIIIe siècles dans les musées du Nord de la France, p. 60-61, Édition de l'Association des Conservateurs de la Région Nord-Pas-de-Calais, Lille, 1985 (ISBN2-902-092-05-9)
Daniele Sanguineti, Giovanni Bernardo Carbone, Edizioni dei Soncino, 2007 ; p. 254