Il retourne en Angleterre en 1719. Cette fois il a moins de succès, en raison principalement de la concurrence d'autres peintres vénitiens dont son mentor Sebastiano Ricci.
Il retourne à Venise en 1720 où il exécute des commandes pour des étrangers et des retables pour les églises vénitiennes dont celui de l'église San Stae avec Le Martyre de saint André[1].
Il a concilié le style Renaissance de Véronèse avec le baroque de Pietro da Cortona et de Giordano. Il est considéré comme l'un des peintres vénitiens les plus importants du début du XVIIIe siècle et un important prédécesseur de Tiepolo.
Londres, le 31 St James's Square pour le duc de Portland. George Vertue a noté dans ses carnets le hall et l'escalier et un ou deux des grandes pièces[2].
Il achève de nombreux travaux dont le plafond de la Banque de France à Paris (détruit), la salle dorée du Mauritshuis à La Haye, ainsi que d'autres réalisations à Prague, Dresde et Vienne
Entre 1736 et 1737 il peint quatre plafonds au château de Mannheim pour la chambre de l'empereur : La Lutte entre l'Allemagne et la France pour la Conquête du Rhin, L'Allégorie de l'Aurore, Les Quatre parties du monde et Le Triomphe des arts et des sciences. Ces quatre plafonds furent détruits durant la dernière guerre. Il reste une esquisse au Louvre[4].
Tableaux
Alexandre devant le corps de Darius, (titre ancien) ou Achille contemplant le corps de Patrocle (vers 1700), huile sur toile, 152 × 195 cm, musée de Soissons[5]
La Clémence d'Alexandre devant la famille de Darius (titre actuel) ou La Famille de Darius devant Alexandre (vers 1700), huile sur toile, 153 × 196 cm, musée de Soissons[6]
Allégorie du Mariage de l'Électeur Palatin (1713-1714), huile sur toile, 43 × 63 cm, esquisse d'un des quatorze tableaux pour l'Electeur palatin, National Gallery, Londres[3]
La Lutte entre l'Allemagne et la France pour la conquête du Rhin (1736-1737), esquisse pour la chambre de l'empereur au château de Mannheim, huile sur toile, 31 × 53 cm, Musée du Louvre, Paris[4]
Dates non documentées
Apollon et les muses, huile sur toile, 62 × 39 cm, esquisse pour un plafond, musée Ingres, Montauban[22]
Jésus remettant la clef du Royaume des Cieux à saint Pierre, cathédrale de Bautzen, Allemagne
David présentant à Saül la pierre avec laquelle il a tué Goliath ou David devant Saül (ancien titre), huile sur toile, 138 × 180 cm, Musée des beaux-arts de Bordeaux[26]
Montée au Calvaire (plume, encre brune, lavis brun, pierre noire, sanguine), 34 × 49 cm, département des Arts graphiques, Musée du Louvre, Paris[27]
Une Reine en prières au pied d'un autel (plume, encre brune, lavis brun, pierre noire, papier beige), 15 × 23 cm, département des Arts graphiques, Musée du Louvre, Paris[28]
L'Évanouissement d'Esther devant Assuérus (dessin), département des Arts graphiques, Musée du Louvre, Paris
Décollation de saint Jean-Baptiste (plume, encre brune, lavis brun-rouge), 28 × 19 cm, département des Arts graphiques, Musée du Louvre, Paris[29]
Le Sacrifice d'Iphigénie, (plume et encre brune, lavis gris-brun, aquarelle opaque blanche sur craie noire sur papier vergé), 168 × 268 cm, Musée des beaux-arts de San Francisco[30]
Alexandre et Diogène (encre brune et lavis sur craie noire avec reflets blancs), 20 × 30 cm, Art Gallery of Greater Victoria (Colombie-Britannique)[31]
↑ a et bGiovanna Nepi Sciré, « Biographies », dans La Peinture dans les Musées de Venise, Paris, Editions Place des Victoires, (ISBN978-2-8099-0019-4), p. 587
↑St. James's Square: No 31: Norfolk House,Survey of London: volumes 29 et 30: St James Westminster, Part 1 (1960), pages 187-202. URL: [1].Date accession: 21 juin 2006.
A. Bettagno, Antonio Pellegrino : Il maestro veneto del Rococco alle corti d'Europa, Catalogue d'exposition : Padoue, 3 septembre 1998 - 10 Janvier 1999, Marsilio Editore, 1998
(en) Edward Croft-Murray, Decorative Painting in England 1530-1837, 2 volumes, Londres 1962, 1971.