Le quartier est entouré par plusieurs axes structurants de la métropole, puisqu'il est situé en bordure de la ville et limitrophe de la banlieue. L'accès à Ginestous en voiture est relativement aisé depuis le périphérique par la sortie 33 (Lalande) à l'est, ou depuis l'autoroute A621 par la sortie 1 (Sept Deniers) au sud. Le pont de Blagnac permet le transit entre le quartier et le nord-ouest de l'agglomération, alors que plusieurs autres ouvrages permettent de rejoindre le centre-ville de Toulouse depuis le quartier en enjambant le canal de Garonne. Mais du fait de la faible densité du quartier, le réseau routier est plutôt peu dense.
La desserte du quartier par les transports en commun est très limitée. Seule la ligne de bus 110 du réseau Tisséo dessert Ginestous, du nord au sud, rejoignant la station de métro Barrière-de-Paris[1]. Néanmoins, la ligne de bus à haut niveau de service Linéo 1 a pour terminus l'extrémité sud du quartier, à la limite avec les Sept Deniers, puis se dirige vers le centre-ville de Toulouse. Un parc relais de plusieurs centaines de places y est notamment aménagé.
Urbanisme
Morphologie urbaine
Le quartier de Ginestous est peu résidentiel : les seuls lieux d'habitation du quartier se concentrent au nord et au centre. En dehors de ces zones, la partie est a plutôt une vocation économique, avec la présence de locaux de nombreuses entreprises, quand la partie ouest est plus verte : on y trouve encore des espaces naturels très peu voire non urbanisés le long de la Garonne.
Logement
En 2016, on comptait 277 logements dans le quartier, en baisse de 7,5 % par rapport à 2011[2]. Parmi ces logements, 87 % étaient des résidences principales et 13 % des logements vacants. Près de 8 logements sur 10 (79 %) étaient des maisons, contre 16 % d'appartements. Cette part de maisons dans le parc de logements est atypique pour la ville de Toulouse, où seulement 17 % des logements sont des maisons en moyenne.
Histoire
Paroisse sous l'Ancien Régime et déclarée commune en 1790, Ginestous (ou Ginestou) porta le nom de Nivôse durant la Révolution puis fut rattachée à Toulouse avant 1794[3].
Démographie
En 2016, on dénombrait 1 166 habitants dans le quartier sur 696 hectares[2], soit une densité de 168 hab./km2. Cette densité est bien en deçà de la densité moyenne sur l'ensemble de la ville rose, qui s'établit à plus de 4 000 hab./km2. Par rapport à 2011, la population avait augmenté de 0,6 %, bien moins rapidement que sur l'ensemble de la ville.
Politique et administration
Élus
Les personnalités élues dont le mandat est en cours et dont le territoire de Ginestous dépend sont les suivantes :
Le tissu économique du quartier est riche : de nombreuses entreprises possèdent leurs locaux dans le quartier, dans les zones d'activités de Ginestous, de la Glacière ou de Sesquières.
En 2016, le quartier comptait 5 commerces de proximité[2].
Peu d'établissements scolaires se situent dans le quartier. Seuls une école maternelle et un ITEP se situent dans la zone d'activités de la Glacière.
Sports et loisirs
La base de loisirs de Sesquières se situe dans le quartier, autour du lac du même nom. Un camping y est aussi installé.
Le Golf de Ginestous ou Golf de Garonne et encore un centre équestre se situent dans la partie ouest du quartier. Une salle d'escalade possède également ses locaux à Ginestous.