Ses habitants sont appelés les Gillois et Gilloises[3]. La commune faisant partie de la République du Saugeais, on appelle également Saugets les habitants de la commune, et Gilley en est la capitale économique.
Géographie
Toponymie
Gilley en 1330 ; Gillier en 1336, 1399 ; Gilley en 1520 ; Giller en 1591[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 7,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 544 mm, avec 13,2 jours de précipitations en janvier et 11,5 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Épenoy », sur la commune d'Épenoy à 13 km à vol d'oiseau[7], est de 9,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 363,0 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 36,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18,8 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].
Au , Gilley est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[12].
Elle est située hors unité urbaine[13] et hors attraction des villes[14],[15].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (65,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (57,6 %), forêts (31,5 %), zones urbanisées (6,1 %), zones agricoles hétérogènes (4,8 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].
En 2022, la commune comptait 1 805 habitants[Note 2], en évolution de +10,33 % par rapport à 2016 (Doubs : +1,88 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Près de 172 entités constituent le tissu économique et associatif de la commune.
Lieux et monuments
Église Sainte-Anne : reconstruite en 1880, elle est remarquable par son clocher composé d'une flèche élancée, de quatre clochetons, les deux tours en façade ainsi que la rosace.
La chapelle Sainte-Anne située rue de l'abbaye.
Le Téléski Les Clochettes[24] : créé en 1974 par la famille Chabod, il offre une piste en pente douce qui part du Rond d'Amont à 1 083 m d'altitude.
L'emprise de la ligne de Pontarlier à Gilley, déclassée en 1995 et dont les rails ont été retirés, laisse désormais place à une « voie verte » appelée le « chemin du train » où cyclistes et randonneurs peuvent se promener sur près de 21 kilomètres.
En 1974, alors encore opérationnelle, la ligne de Pontarlier à Gilley a été le lieu du tournage de plusieurs scènes du film Le Crime de l’Orient-Express de Sidney Lumet, notamment les scènes paysagères montrant un train et une locomotive, la 230 G 353 de la SNCF, censés, dans le scénario, traverser les Balkans.
L'église Sainte-Anne.
La chapelle Sainte-Anne.
La gare de Gilley.
Zones humides du Cougnet et Pré Soleil
Cette zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF), est un espace naturel remarquable d’une superficie de 40,7 hectares (situé à cheval sur les communes de Gilley et d’Orchamps-Vennes) inscrit à l’Inventaire National du Patrimoine Naturel[26].
Elle s'étend vers le nord-est à partir des lieux-dits des Seignes et du Cougnet et inclut plusieurs entités dans la forêt de la Joux-Dessous. Habitats hygrophiles, ouverts ou boisés, diversifiés (étangs, bas-marais, prairies humides et trois tourbières boisées évoluant lentement depuis environ 12 000 ans) sont à dénombrer.
Présence de sphaignes, de tapis de myrtille dans la tourbière sud-est (la mieux préservée), de rubanier nain autour des plans d’eau (plante rare et protégée en Franche-Comté), de prairies humides à molinie et de mégaphorbiaies. Un cortège d'espèces spécialisées leur est d’ailleurs associé : trèfle d'eau, linaigrette à feuilles étroites, comaret et laîche à tige arrondie.
Sur le plan écologique, ces points d'eau sont en outre favorables aux libellules et aux batraciens, en leur offrant des lieux de reproduction privilégiés.
L'ingénieur des Poudres Paul Vieille inventeur de la poudre B dite sans fumée, membre de l'Académie des Sciences (1854-1934), est un descendant de Claude Étienne Vieille, né le à Gilley. Celui-ci était couvreur, il est parti s'établir à Besançon où il est décédé en 1787.
Galerie photos
Paysage hivernal à Gilley. La Montagne de Gilley. Le Mont-Châteleu et les sommets suisses.
Église Saint-Anne de Gilley au crépuscule
Paysage hivernal à Gilley. La Montagne de Gilley. Ferme comtoise. Hommage à Jean-Pierre Schmid dit Lermite (1920-1977).
L'église Sainte-Anne.
Paysage printanier à Gilley. Chevaux comtois.
Le Lessus, vue sur les Alpes suisses.
Paysage hivernal à Gilley.
Visite de Nicolas Sarkozy
L'ancien président de la République Nicolas Sarkozy, alors président des Républicains, lance, le samedi , la campagne des élections régionales à Gilley[27],[28].
Jumelage
Depuis 1990[29], La commune de Gilley est jumelée avec la municipalité de Clausen (distante de 350 km) située en Rhénanie-Palatinat en Allemagne. En ligne droite, seulement 261 km séparent Gilley de Clausen.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Jean Courtieu, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 3, Besançon, Cêtre, .
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )