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Gilbert Cette, né le 25 avril 1956 à Paris, est un économiste français, ex-membre du Conseil d'analyse économique (CAE). Il est spécialisé dans l’étude du marché du travail, des temps de travail et de la productivité.
ll effectue ses études à l'ENSAE, puis obtient un doctorat à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il obtiendra par la suite une habilitation à diriger des recherches[1].
En 1995, il devient professeur associé à l'Université d'Aix-Marseille. Il devient conseiller technique du Ministère du Travail en 1998. Il conserve cette position jusqu'en 2000[1]. En 2005, il est nommé directeur des analyses macroéconomiques et des prévisions de la Banque de France, avant de devenir directeur des analyses micro-économiques et structurelles.
Il est membre depuis 2008 du conseil éditorial du Open Economics Journal (un journal avec comité de lecture d'accès libre sur internet)[2], membre du Comité directeur de l'AFSE (Association française de science économique) depuis 2006, membre du comité d’orientation de la revue de vulgarisation Problèmes économiques (Paris) depuis 2004, et enfin membre du comité de rédaction de la revue Futuribles (Paris) depuis 1993.
En 2009, il est nommé membre du groupe d'experts sur le SMIC[3]. En 2012-2013 il a présidé l'AFSE (Association Française de Science Économique)[4]
Depuis août 2017, il préside le Groupe d'experts sur le SMIC[5], nommé par le gouvernement et chargé d'émettre chaque année des recommandations sur l'évolution du SMIC[6].
Il est chroniqueur au quotidien Les Échos[7].
En 2022, il devient professeur à Neoma Business School.[réf. souhaitée]
Il est nommé président du Conseil d'orientation des retraites en Conseil des ministres le 31 octobre 2023, en remplacement de Pierre-Louis Bras[8]. Pour Libération, sa nomination « confirme la tendance d'Emmanuel Macron à promouvoir des proches à la tête des autorités ou organismes publics censés être indépendants[7]. »
En 2008, il est co-auteur avec Pierre Cahuc et André Zylberberg d'un rapport critique contre le salaire minimum qui selon Laurent Mauduit, reprend « les thèses réactionnaires d'un Denis Olivennes ou d'un Alain Minc[9] »
Lors de l'élection présidentielle française de 2012, il signe l'appel des économistes en soutien au candidat François Hollande en raison de « la pertinence des options [proposées], en particulier pour ce qui concerne la reprise de la croissance et de l'emploi »[10].
En 2015, dans une note pour le think tank Terra Nova, il appelle à « réformer le droit du travail », préfigurant, selon Libération, la loi El Khomri de 2016 et les ordonnances Macron de 2017[7].
Lors de l'élection présidentielle française de 2017, il apporte son soutien à Emmanuel Macron[11].
En décembre 2020, le groupe d'experts sur le smic qu'il préside recommande au gouvernement « de s’abstenir de tout coup de pouce sur le smic au 1er janvier 2021 ». Ce comité souligne que, dans un contexte de récession exceptionnelle, la protection de l'emploi doit primer sur l'amélioration du pouvoir d'achat[12].
Il soutient en 2023 la réforme des retraites du gouvernement, qui repousse notamment l'âge de départ à la retraite, estimant qu'il s'agit d'une « réforme très sociale »[7].
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