Située à l'extrémité de l'une des premières lignes ferroviaires construites en Tunisie, la ligne Tunis-Ghardimaou, elle est la dernière ville de la vallée de la Medjerda avant de rejoindre l'Algérie, distante de seize kilomètres. Son territoire est délimité par Fernana au nord, Oued Meliz et Jendouba à l'est, le gouvernorat du Kef au sud[2] et l'Algérie à l'ouest.
Historiquement située sur la route reliant Carthage à Hippone, Ghardimaou est proche de l'antique cité de Thuburnica au passé riche, comme en témoignent les inscriptions libyques, numides, puniques, grecques et latines retrouvées par les archéologues ayant œuvré dans la région, dont le docteur Louis Carton. En outre y a été découvert les vestiges d'un temple de Ba'al Hammon.
Pendant la guerre d'Algérie, la ville est une base arrière de l'Armée de libération nationale algérienne, dite « armée des frontières ». De ce fait, de nombreuses personnalités politiques et militaires algériennes ont séjourné dans la ville pendent la guerre, dont les futurs présidents algériens Ahmed Ben Bella et Houari Boumédiène.
↑Heni Fadhel, « Satisfaction des visiteurs à l'égard du tourisme durable - cas du parc national "el Feija" (nord-ouest tunisien) », International Journal of Development Research, vol. 14, (ISSN2230-9926, lire en ligne, consulté le ).
↑Kamel Ferchichi, « Tunisie : inauguration du musée de la mémoire commune tuniso-algérienne, symbole d'une solidarité impérissable », La Presse de Tunisie, (ISSN0330-9991).