En , il sort premier du cours des officiers torpilleurs et fait campagne sur l'avisoSavorgnan de Brazza en Extrême-Orient. Promu lieutenant de vaisseau (), il est en le second du sous-marin Achille et participe à son bord à une escorte de convois entre le Canada et la France, à la campagne de Norvège et de la mer du Nord (avril-) et mérite alors une citation.
En , l'Achille ayant été sabordé à Brest pour ne pas tomber aux mains de l'ennemi, il est fait prisonnier. Il parvient alors à s'évader et rejoint la zone libre.
Il commande en le Chasseur-IV à Toulon puis en le sous-marin Antiope avec lequel il participe aux combats de Casablanca (8-) et parvient à échapper aux attaques américaines. Il effectue plusieurs missions en Méditerranée puis prend les commandes en du sous-marin Protée.
Lors d'une patrouille au large de Cassis, le Protée disparaît (vraisemblablement vers le ) avec tous ses occupants.
Millé est promu capitaine de corvette à titre posthume en avril 1944 ainsi que chevalier de la Légion d'honneur en juin. Il laissa également son nom à une base parisienne de la Marine Nationale, abritant à Houilles le commandement de la gendarmerie maritime, ainsi qu'au sous-marin Millé.
L'épave du Protée ne fut retrouvée qu'en 1996.
Bibliographie
Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Tallandier, 2002, p. 370-371