Il est officier des eaux et forêts des colonies en poste au Cameroun lorsqu'il est mobilisé le 2 septembre 1939[1]. Affecté aux forces de police, il est promu lieutenant. À la fin du mois d'août 1940, lorsque le Cameroun se rallie à la France libre, Georges Bonnet lui-aussi décide de poursuivre la lutte et s'engage dans les forces françaises libres[2]. Il participe alors à la campagne du Gabon en octobre et novembre 1940[3]. Affecté au bataillon de marche no 8, il y commande une compagnie de juillet 1942 à septembre 1943, date à laquelle il est muté au 13e bataillon du génie de la 2e division blindée (2e DB)[2].
Transféré avec la division en Angleterre en avril 1944, il débarque en Normandie en août suivant[3]. Il participe à la bataille de Normandie puis à la libération de Paris, à chaque fois volontaire pour mener à bien de dangereuses missions de reconnaissance en avant de la division[1]. Au début de la bataille des Vosges, Georges Bonnet est amené à prendre le commandement par intérim de sa compagnie du 17 septembre au 3 octobre[2]. Le 19 septembre, une nouvelle fois à la pointe de la division afin de repérer et préparer des points de passage, il doit construire sur le canal de l'Est à Nomexy un pont qui doit permettre la traversée des chars de la 2e DB[2]. Malgré le feu ennemi, il parvient à remplir sa mission rapidement et avec sang-froid, contribuant activement à l'avancée des troupes.
Engagé dans la bataille d'Alsace du 30 novembre au 5 décembre, il fait toujours preuve d'une grande efficacité dans ses missions de reconnaissance, de réparation et de construction de points de passage permettant la progression de la division[1]. Le 2 décembre, il s'illustre en dirigeant la construction d'un pont sur l'Ill à Kogenheim, et ce malgré un intense bombardement ennemi[2]. Cependant, sa santé ayant décliné depuis plusieurs mois, il est muté au bataillon de renfort de la 2e DB puis, épuisé, termine la guerre à l'hôpital[1].
Après-guerre
Démobilisé en octobre 1945 mais toujours réserviste avec le grade de capitaine, il repart en Afrique où il reprend son poste d'officier des eaux et forêts jusqu'à sa retraite[2]. Georges Bonnet meurt le 3 décembre 1982 à Pau et est inhumé à Billère[1].