Armoiries de George Neville (British Library, MS Harl.3346 ff.4v-5), vers 1475. Elles correspondent toutefois au diocèse de Cantorbéry, bien que les clés au sommet puissent être une référence à la ville d'York.
En 1467, le roi Édouard IV, brouillé avec Warwick, renvoie George Neville du gouvernement. Le , Édouard, battu à la bataille d'Edgecote Moor par Warwick, est capturé par l'archevêque et livré à Warwick, qui l'emprisonne au château de Middleham avant d'être forcé de le libérer en septembre face à l'hostilité des autres grands nobles du royaume.
Après plusieurs tentatives de réconciliation, Warwick rétablit le sur le trône Henri VI, rival d'Édouard IV, et l'archevêque d'York retrouve son poste à la chancellerie. Cette restauration est cependant éphémère, et le , Édouard débarque à Ravenspurn pour reprendre son trône.
Poursuivi par Warwick et ses alliés, Édouard se dirige sur Londres. Afin de l'empêcher de pénétrer dans la capitale, l'archevêque fait parader le Henri VI, atteint de démence, dans les rues de Londres pour susciter un sursaut populaire face à Édouard. Mais l'archevêque a rapidement conscience qu'il ne peut empêcher Édouard, préféré par les Londoniens, de rentrer dans Londres. Il entame des négociations avec Édouard, qui entre sans combat dans Londres le . Henri VI reçoit son rival et se place de lui-même sous sa garde, affirmant que sa « vie n'est pas en danger entre ses mains ». Henri et l'archevêque sont emprisonnés à la Tour de Londres. Warwick est tué par Édouard à la bataille de Barnet le et George Neville est peu après pardonné.
Complots et dernières années
Il continue pourtant à comploter contre le roi, et en , Édouard le fait arrêter et emprisonner à Hammes[2], non loin de Calais. Libéré en , il rentre en Angleterre et y meurt le .