Johann Georg Bühler ( – ) est un indianiste allemand spécialiste des langues et du droit indiens.
Biographie
Bühler, fils du Révérend Johann G. Bühler, est né à Borstel, en royaume de Hanovre, près de Nienburg/Weser]. Il a fait ses études secondaires à Hanovre, où il a été diplômé de grec et de latin, puis est entré en théologie et en philosophie à l'Université de Göttingen, où il a étudié la philologie classique, le sanskrit, le zend, le persan, l'arménien et l'arabe. En 1858, il a obtenu son doctorat en langues orientales et en archéologie ; sa thèse était consacrée au suffixe -tês dans la grammaire grecque. La même année, il s'est rendu à Paris pour étudier des manuscrits en sanskrit, et l'année suivante à Londres, où il est resté jusqu'en . il a principalement consacré cette période à l'étude des manuscrits védiques à l’India Office et à la bibliothèque Bodléienne de l'Université d'Oxford. En Angleterre, il a donné des cours privés, puis, à partir de , a été assistant du bibliothécaire de la reine au Château de Windsor.
À l'automne 1862, Bühler a été nommé à la bibliothèque de l'Université de Göttingen ; il y arriva en novembre. Alors qu'il s'installait, il reçut par l'intermédiaire de Max Müller une invitation au College de sanskrit de Bénarès. Avant même que cette question soit réglée, il reçut également, toujours par l'intermédiaire de Müller, une offre pour le poste de professeur de langues orientales à Elphinstone College(en) à Bombay. Bühler répondit immédiatement et arriva sur place le . Le futur indianiste et juriste Kashinath Trimbak Telang(en) (1850-1893) y était alors étudiant. L'année suivante, Bühler est devenu membre de l'Université de Bombay et membre de la branche locale de la Royal Asiatic Society. Il est resté en Inde jusqu'en 1880. Durant son séjour, il a rassemblé un nombre remarquable de textes pour le gouvernement indien et les bibliothèques de Berlin, de l'Université de Cambridge, et de l'Université d'Oxford.
En 1878, il a publié ses traductions du Paiyalachchhi, le plus vieux dictionnaire de prakrit, avec un glossaire et une traduction. Il est aussi responsable de la traduction de l'Apastamba(en), du Dharmasutra, etc. dans la monumentale compilation de Max Müller, Sacred Books of the East(en), vols. 2, 14, and 25.
Translation of the Dhauli and Jaugada versions of the Ashoka edicts ("Archeological reports of Southern India", vol. I, 1887)
In the Schriften der Wiener Akademie der Wissenschaften :
Über eine sammlung von Sanskrit- und prakrit-handschriften (1881)
Über das zeitalter des kashmirischen dichters Somadeva (1885)
Über eine inschrift des königs Dharasena von Valabhi (1886)
Über eine neue inschrift des Gurjara königs Dadda II (1887)
Über eine Sendrakainschrift
Über die indische sekte der Yainas
Über das Navasahasankacharita des Padmagupta (1888, with Th. Zachariae)
Über das Sukrtasamkirtana des Arisimha (1889)
Die indischen inschriften und das alter der indischen kunstpoesie (1890)
Indian studies: I. The Jagaducarita of Sarvananda, a historical romance from Gujarat (1892); II. Contributions to the history of the Mahabharata (with J. Kirste); III. On the origin of the Brahmi alphabet (1895)