Le record est alors l'une des épreuves d'un concours organisé par le magazine France Automobile. Chasseloup-Laubat réalise une course d'un kilomètre en 57 secondes, soit à une vitesse moyenne de 63,158 km/h[5]. Un mois plus tard, le , il améliore ce record avec 70,31 km/h, reprenant le record au pilote belgeCamille Jenatzy qui venait de le lui ravir avec 66,66 km/h. Le duel entre les deux hommes sera marqué par l'alternance des records. Dix jours plus tard, Jenatzy reprend le flambeau avec 80,35 km/h. Chasseloup-Laubat, le , monte la barre à 92,78 km/h avec une voiture profilée en forme de coupe-vent, la toute première du genre. Jenatzy aura finalement le « dernier mot » : le , il est le premier à franchir la barre symbolique des 100 km/h, en atteignant 105,88 km/h à bord de son prototype électrique la Jamais Contente. Ce dernier record ne sera battu que trois ans plus tard.
Membre de l'Aero-club, il a été l'un des fondateurs de l'Automobile Club de France, et a participé à l'organisation des premières grandes courses automobiles sur route (dont le Paris-Amsterdam-Paris, première course française à point de chute à l'étranger, mais aussi Paris-Bordeaux, Paris-Vienne et Paris-Berlin). Il a été à la fois le commissaire de course et l'un des concurrents lors du Tour de France 1899. Ingénieur de formation, il a publié quelques traités techniques sur l'automobile.
En 1900, il est du au le secrétaire de la Commission d'exécution des concours, dans le cadre Automobilisme (voiture, voiturettes et motocycles notamment) des Sports de l'Exposition Universelle de 1900 -non reconnus officiellement par le Comité olympique-, durant l'année des Jeux olympiques d'été de 1900, incluant durant 4 jours en juillet la course de vitesse Paris-Toulouse-Paris[10].