Gaston Conen de Saint-Luc est un descendant de la famille Conen de Saint-Luc dont plusieurs membres ont laissé une trace importante dans l'histoire. Il est le petit-fils de Athanase Conen de Saint-Luc qui fut à plusieurs reprises député et préfet entre 1811 et 1830 et le fils de Fortuné Athanase Jean Marie Conen de Saint-Luc (né le au château du Bot en Quimerch, décédé le à Nantes) et de Rosalie d'Andigné de Mayneuf (née le à Angers, décédée le ). Il hérite en 1847 du château du Guilguiffin[1] en Landudec, bien de famille de ses grands-parents maternels, les de Plœuc. Il se marie en 1891 avec Marie-Emma Fuchs, d'origine alsacienne, veuve de son frère Émile Marie Conen de Saint-Luc, et n'a pas eu d'enfants. À sa mort, c'est un neveu par alliance, le baron Maximilien André Foy, qui hérite du château du Guiguiffin (ce dernier fut maire de Landudec).
Gaston Conen de Saint-Luc fut aussi un érudit, qui a laissé de nombreux travaux sur l’histoire de Landudec et des communes avoisinantes (Mahalon, etc.).
Pendant la guerre de 1870-1871, il est capitaine des gardes mobiles du Finistère.
Lors des élections du au scrutin de liste, il est élu député du Finistère sur la liste des conservateurs-monarchistes[2]. Il siégea à droite, ne monta jamais à la tribune, se contentant de voter constamment avec la minorité conservatrice contre les différents gouvernements de gauche alors au pouvoir, votant entre autres contre l'expulsion des princes membres de la famille royale du territoire national, contre la loi militaire, contre les poursuites visant trois députés membres de la Ligue des patriotes, contre les poursuites intentées au général Boulanger et contre le projet de loiLisbonne restrictif de la liberté de la presse[3].