Il expose au Salon des artistes français en 1912 et obtient une médaille et une bourse de voyage d'un montant de 4 000 francs[3]. Il sera aussi récompensé par la Société des artistes français au salon de 1920 d'une médaille d'argent dans la section Sculpture et gravure en médailles et pierres fines[4].
Durant la Première Guerre mondiale, il est soldat puis brancardier sur le front et blessé en 1915 à La Harazée en Argonne[5]. Dans cette expérience des tranchées, il trouvera l'inspiration pour ses monuments aux morts qui le rendirent célèbre. Il collabore aussi avec la maison de faïence de Quimper Henriot[6].
Châlons-en-Champagne : La Dernière Relève, 1926, groupe en bronze représentant une demi-escouade avec un lieutenant devant des artilleurs de tranchées.
Commercy, le monument représente un groupe de mitrailleurs sortant d'une tranchée face à l'ennemi et transportant leur mitrailleuse[7].
Samogneux : L’Alerte aux gaz, statue en bronze représentant la terreur d'un jeune fantassin avant de mettre son masque à gaz[8].
Vitrimont : Monument du Léomont, 1922. Détruite en 1940 par l'occupant allemand, la statue du poilu a été restituée en pierre en 1950 par Jacq Orlande-Sinapi[9].
V.André-Durupt, T. Degot, M. Doux, G.Pina, Gaston Broquet, un statuaire d'exception, [catalogue d'exposition], Bains-les-Bains, éd. Amis du Vieux Fontenoy, 2018.
Alain Denizot, Verdun et ses champs de bataille, Nouvelles Éditions latines.
Stéphane Richemond, Les orientalistes : dictionnaire des sculpteurs, XIXe – XXe siècles, Les Éditions de l'Amateur, 2008, pp. 56-57 (ISBN9782859174842).