La gare de Suresnes est inaugurée le . Dans les années 1950, la municipalité l'a renommée Suresnes-Mont Valérien. L'actuel bâtiment des voyageurs est édifié en 1984[2].
La première année d'exploitation, la station voit transiter 33 260 voyageurs, ce qui la situe en sixième position sur les neuf stations de la ligne par son trafic. En 1889, lors de la mise en service de la ligne des Moulineaux, Suresnes est également desservie par une station sur cette nouvelle ligne, la gare de Suresnes - Longchamp, située juste en contrebas de l'ancienne gare[3].
À la fin des années 1950, la SNCF souhaite améliorer la desserte de la branche de Saint-Nom-la-Bretèche, mais cette volonté se heurte à l'impossibilité d'insérer de nouvelles marches sur le tronçon saturé de Paris à Saint-Cloud. Il est alors décidé de construire un nouveau terminus intermédiaire entre les gares de Bécon-les-Bruyères et de Saint-Cloud. La gare de Suresnes, qui dispose d'origine d'une voie de garage impaire, est retenue pour recevoir cette installation de terminus. Les deux voies principales sont écartées en direction de Saint-Cloud, et une voie centrale est aménagée, prolongée d'une voie de garage en impasse. Les nouvelles installations sont mises en service dans la nuit du 27 au [4].
La voie de garage permet de recevoir une unité multiple de Z 6400 à partir des années 1970. D'abord réduite à la réception d'un seul élément dans les années 1980, elle a été comblée au titre des nombreuses opérations de modification des plans de voies lors de la mise en service de la liaison La Verrière ↔ La Défense en 1994. On constatait en effet une récurrence des actes de vandalisme sur les rames stationnées sur ce type de voies isolées. Sa position stratégique aurait toutefois pu être prise en compte afin de la conserver pour la gestion des trains de travaux, souvent délicate dans le secteur.
Le trafic montant quotidien ne dépasse pas 91 voyageurs en 1841, puis grimpe à 970 par jour en 1893. Il atteint 1 866 voyageurs en 1938, 4 984 en 1973 et enfin redescend à 3 400 voyageurs par jour en 2003, baisse consécutive à la mise en service de la ligne 2 du tramway en 1997[5].
En 2014, selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare est de 2 526 977 voyageurs[6].
sur la ligne L, d'un train toutes les 15 minutes aux heures creuses et en soirée, toutes les 10 minutes aux heures de pointe ;
sur la ligne U, La Défense – La Verrière, d'un train toutes les 30 minutes aux heures creuses et le dimanche, d'un train toutes les 15 minutes aux heures de pointe et d'un train toutes les heures tous les jours en soirée.
Vue en direction du nord, depuis la passerelle de la rue du Calvaire, au sud de la gare.
BB 63500 et « train laveur » sur la voie centrale.
Panneau à l'extrémité sud du quai pour Paris-Saint-Lazare.
Bâtiments à proximité
L'hôpital Foch est situé juste en face de la gare, à l'est des voies ferrées. Le collège Émile-Zola se trouve également à proximité, au nord de la gare et à l'ouest de la ligne ferroviaire.
Notes et références
↑Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau français : lignes 601 à 990, vol. 2, La Vie du Rail, , 239 p. (ISBN978-2-918758-44-0), « [973] Paris-St-Lazare - Versailles-Rive-Droite », p. 208.
↑Bernard Collardey, Les trains de banlieue, tome II, p. 333
↑Pierre Bouchez, De Paris St-Lazare à Versailles et St-Nom-la-Bretèche (1839-2007), p. 73
↑Pierre Bouchez, De Paris St-Lazare à Versailles et St-Nom-la-Bretèche (1839-2007), p. 74
↑Pierre Bouchez, De Paris St-Lazare à Versailles et St-Nom-la-Bretèche (1839-2007), p. 38