L'arrêt dispose de deux quais qui permettent la desserte par les deux voies de la ligne 96 qui encadrent les deux voies rapides du tronçon 96N de Bruxelles-Midi à Hal[1].
Historique
Histoire
La station de Ruysbroeck[2] est mise en service le [3] par l'administration des chemins de fer de l'État belge, lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la section de Bruxelles à Tubize[4]. La station est établie sur la petite commune de Ruysbrock, qui compte 500 habitants, à proximité du « canal de Charleroy[5] ».
Le , la gare perd son guichet, la vente des titres de transport est supprimée[3].
La même année, dans le cadre des travaux de la ligne à grande vitesse 1 reliant Bruxelles à la frontière française, la ligne 96 est mise à quatre voies[6] et toutes les gares entre Forest, Hal et Lembeek sont démolies. À la place est érigé un arrêt à quatre voies dont les deux centrales, dépourvues de quai, sont empruntées par les InterCity, Thalys et Eurostar.
Bâtiment de la gare
Sorti de terre en 1888 et détruit en 1993, il correspondait aux directives de 1880 avec un corps principal à 3 travées et un étage servant de logement de fonction pour le chef de gare, et deux ailes (une petite à deux travées et toit plat servant d'aile de service une grande aile de huit travées sous bâtière servant de salle d'attente et de magasin pour les colis, munie d'une marquise.
Cette gare est proche du modèle standard plan type 1881 mais elle est davantage ornée avec des bandes de pierre de taille et de brique sur les pilastres, des baies géminées en lieu et place des oculi du corps central[7] et des arcs bombés en brique jaune surmontant les baies du rez-de-chaussée. Elle était quasiment identique à la gare de Genappe, démolie en 1984[8].
Nom de la gare
L'écriture du nom de la gare est modifiée le : de « Ruysbroeck », depuis la mise en service de la station, il devient « Ruisbroek[3] ».
Service des voyageurs
Accueil
Halte SNCB, c'est un point d'arrêt non géré (PANG) à accès libre[9]. L'achat de titres de transport s'effectue via un distributeur automatique.
Un souterrain permet la traversée des voies et le passage d'un quai à l'autre.
↑« De Bruxelles à Hal par Forest, Ruysbrock et Loth », dans Le guide indispensable du voyageur sur les chemins de fer de la Belgique, Bruxelles, Eugène Landoy, (lire en ligne), p. 253.