La station de Piéton est mise en service le [2] par la Compagnie du chemin de fer du Centre, lors de l'ouverture à l'exploitation de Haine-Saint-Pierre à Marchienne-au-Pont[3].
Elle devient une gare de bifurcation avec la mise en service de la ligne de Manage à Piéton le , par la compagnie de Manage à Piéton lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la section de Bascoup à Piéton[4]
Ces lignes rayonnant autour de Piéton ont progressivement fermé aux voyageurs et aux marchandises[Quand ?] à l'exception de la ligne 112, et d'une courte section de la ligne 113 reliant Piéton à l'Atelier de Bascoup où TUC Rail fabrique des appareils de voie et de signalisation pour Infrabel[7].
Depuis le , la gare est devenue un point d'arrêt et le guichet est définitivement fermé.
Service des voyageurs
Accueil
Halte SNCB, c'est un point d'arrêt non géré (PANG) à accès libre. Elle dispose d'un automate pour l'achat de titres de transport[8].
Un souterrain permet la traversée des voies et le passage d'un quai à l'autre.
une aile basse de 6 travées sous bâtière à faible pente ;
un corps de logis à étage de 4 travées, au toit identique ;
une courte aile de service à toit plat.
La façade de brique était sans aucun ornement en relief à l'exception d'une discrète frise. Il était flanqué d'un grand bâtiment de service en briques aux caractéristiques différents (toiture, pilastres de façade, etc.).
Ce bâtiment encore au complet en 1959, a été détruit en deux phases :
la partie haute et l'aile à toit plat ont disparu en premier[12] ;
l'aile basse et le bâtiment de service ont disparu vers 1983.
La SNCB a créé un nouveau bâtiment vers 1983, en forme de L autour d'une place de stationnement, il possède une partie haute, deux ailes basses ; la façade est en briques rouges, le toit en croupe à faible pente est en zinc et les grandes fenêtres en PVC[11].
↑(nl) Jean-Pierre Schenkel, Yvette Schenkel-Latoir, Jan Schenkel et Marijke Moortgat-Schenkel, « ST/H/PA Piéton », sur spoorweggeschiedenis (consulté le ).