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Étudiant le droit par tradition familiale[2], il obtient son doctorat en droit en 1965. Sa thèse, publiée en 1967, porte sur "Les conflits de lois en matière de nullité." Il devient ensuite professeur agrégé. Il exerce pendant de longues années à l'université Paris-X Nanterre[3],[2], enseignant le droit international privé, le droit de la nationalité, et différents enseignements de premier cycle. En 1987, il publie, avec Jacques Foyer et Dominique Holleaux, un manuel de droit international privé[4]. Ce manuel, qui sera continué avec Marie-Laure Niboyet, fera l'objet de multiples éditions[réf. nécessaire].
En 1979, il publie aux éditions Maspero L'homme juridique: essai critique de droit privé, un ouvrage qui s'inscrit dans le mouvement de la théorie critique du droit.
En parallèle a sa carrière universitaire, il s'engage dans différence activités militantes en rapport avec le droit. Originaire d'un milieu conservateur (de tradition monarchiste et orléaniste), il s'en détache et évolue progressivement vers la gauche, notamment après son retour de la guerre d'Algérie. « Tombé » sur Le Capital lorsqu'il enseigne à Caen, il poursuit son évolution politique[2].
De 1982 à 1988, il consacre beaucoup d'énergie au Centre d’information sur les prisonniers palestiniens et libanais[5].
Plus tard, il est l'auteur du premier Que sais-je?, en 2003, sur Les droits des homosexuels, avec Caroline Mécary.
En 2014, il accuse l’ordonnance pour le Rwanda du juge Jean-Louis Bruguière de constituer, un « objet négationniste » à plusieurs titres, en utilisant les thèses du double génocide, du génocide spontané et du génocide provoqué[7].
En 2018, il est l'un des signataires d'un appel international réclamant une procédure équitable pour l'islamologue suisse, Tariq Ramadan, accusé d'agression sexuelle[8].
↑« D. Holleaux, J. Foyer, G. Geouffre de la Pradelle, Droit international privé », Revue internationale de droit comparé, vol. 39, no 3, , p. 748–751 (lire en ligne, consulté le )