Après la prise de Mayence le , il reçut sur recommandation de son vieil ami Anton-Joseph Dorsch, qui avait émigré en France l’année précédente, un emploi dans l'administration, provisoire des diocèses de Mayence, de Worms et de Spire. Début 1793, il participe activement à la fondation de la république de Mayence, la première république construite d'après les principes démocratiques sur le sol allemand, dans une région couvrant la rive gauche du Rhin entre Landau et Bionville. Blau devient député à la Convention nationale rhénane-allemande. Il est arrêté en 1793 par les troupes prussiennes près de Guntersblum lors d'un voyage de Mayence à Landau[1], et incarcéré dans la forteresse de Königstein.
Blau est auteur d'un des ouvrages les plus forts qui aient jamais été écrits contre l'Église romaine. Après le traité de Bâle il fut nommé juge au tribunal criminel de Mont-Tonnerre à Mayence.
Beiträge zur Verbesserung des äußeren Gottesdienstes in der Catholischen Kirche, anonym avec Anton-Joseph Dorsch publie en 1789
Kritische Geschichte der kirchlichen Unfehlbarkeit zur Beförderung einer freien Prüfung des Katholicismus, d'Histoire critique de l'infaillibilité ecclésiastique, Francfort, 1791 (anonym)
Theses selectae de sacramentis, Mémoire sur le perfectionnement extérieure du culte catholique, 1791
Programma de vera notione libertatis humanae. Moguntiae. Crass. 1784. 102 S.
Über die moralische Bildung des Menschen, Sur le développement moral de l'homme, 1795
Kritik der seit der Revolution in Frankreich gemachten Religionsverordnungen, Critique des ordonnances relatives à la religion, rendues en France depuis la Révolution, fondée sur les principes du droit politique et ecclésiastique, Straßburg, 1797
Notes et références
↑W. Daniel Wilson(éd.): Goethes Weimar und die Französische Revolution, Böhlau Verlag, Weimar 2004, bp. 571.
Sources
Michel Pierre Joseph Picot, Mémoires pour servir à l'histoire ecclésiastique, pendant le dix-huitième siècle, Adrien Le Clère, Paris, 2e édition, t. 4, 1816, p. 577