Françoise Banat-Lacombe est admise cinquième sur vingt-deux à l'École nationale des chartes à l'issue du concours d'entrée de 1983[1]. Elle y obtient le diplôme d'archiviste paléographe en 1987 après avoir soutenu une thèse d'établissement intitulée La réalité pénitentiaire perçue au travers de trois maisons centrales (Melun, Poissy, Eysses) durant la première moitié du XIXe siècle[2].
Carrière professionnelle
Elle est nommée conservatrice aux Archives de Paris le [3]. Le , elle est nommée chef du service des archives au ministère de la Justice[4]. Elle y travaille notamment sur l'évolution de droit de la preuve dans l'environnement numérique et sur les questions d'archivage numérique[5]. Elle est promue conservatrice générale en 2002[6].
Le , elle est nommée chef du département de l'innovation technologique et de la normalisation à la direction des Archives de France[7], puis sous-directrice de la politique interministérielle et territoriale pour les archives traditionnelles et numériques le [8].
Françoise Banat-Berger, Laurent Duplouy et Claude Huc, L'archivage numérique à long terme : Les débuts de la maturité ?, Paris, La Documentation Française, coll. « Manuels et guides pratiques », , 284 p. (ISBN978-2-11-006942-9).
Françoise Banat-Berger, « De l’écrit à internet : comment achive-t-on l’immatériel ? », Pouvoirs, vol. 153, , p. 109-124 (DOIhttps://doi.org/10.3917/pouv.153.0109)
Françoise Banat-Berger, «Un métier à part entière, l'archiviste un généraliste de l'information » : qu'en est-il en 2012 dans le nouvel environnement numérique?, In: La Gazette des archives, n°226, 2012-2. Gérard Naud, un archiviste de notre temps. pp. 117–126 (doi https://doi.org/10.3406/gazar.2012.4901)