En contact d'abord avec les saint-simoniens, puis avec les milieux fouriéristes, sa pensée est celle d'un socialiste moderne, curieusement tombé dans l'oubli. Il ne se contente pas de critiquer les effets du régime capitaliste, mais en analyse les contradictions centrales pour proposer, notamment dans Vivre en travaillant ! Projets, voies et moyens des réformes sociales (1848), des perspectives de création d'un ordre social fondé sur de nouvelles bases.
Après le coup d'État du , il semble qu'il ait cessé son activité de penseur et de politique[1].
Réception de François Vidal
Réception contemporaine
Dans Histoire de la révolution de 1848, Louis Blanc souligne son savoir en matière d'économie politique, fort utile aux travaux de la Commission du Luxembourg. Marx cite brièvement son nom dans Le Dix-huit Brumaire de Louis Bonaparte, à propos des élections («Vidal, l’un des députés de Paris nouvellement élus»). La plupart des ouvrages spécialisés de son siècle ne le mentionnent guère.
Ouvrages de François Vidal
1844 Caisses d'épargne. I. Les caisses d'épargne transformées en institutions de crédit et II. Création d'ateliers de travail au moyen d'avances fournies par les caisses d'épargne.
1846 De la répartition des richesses ou de la justice distributive en économie sociale, Paris, Capelle, 1846. Réédition: Uzès, Inclinaison, 2012. Livre articulé en trois parties: «Exposition de principes», «De la répartition selon les économistes (physiocrates, école libérale de Smith)», «De la répartition selon les socialistes (Saint-Simon, Fourier, école de la communauté, école des égalitaires».
1849 avec Constantin Pecqueur, plan général de réformes du , in Louis Blanc, La révolution de février au Luxembourg, Paris, Michel Lévy, 1849, p. 87-144.
↑Maitron, Jean (sous la direction de), Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Paris, Les Éditions ouvrières, 1964-1997, entrée "François Vidal".