Fils d’un commerçant, François Achille Thomassin voit le jour le , à Metz, une place forte française, considérée alors comme imprenable[1]. Sur les traces de ses glorieux aînés, le jeune Thomassin passe le concours de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr, qu’il intègre le . Promu sous-lieutenant en 1847, Thomassin est affecté au 59e Régiment d’Infanterie de Ligne. Dans le cadre de la colonisation de l'Algérie, qu’il faut intégralement pacifier, il est aussitôt envoyé en Afrique, où il restera près de 22 ans. Il est affecté au 3e Bataillon d'Infanterie Légère d'Afrique le .
Général de brigade le , François Thomassin est nommé chef de service à l’État-major, puis directeur de l'artillerie du 2e Corps d'Armée en . Il est ensuite nommé commandant de la division d'Oran, le . Le général Thomassin commande la division d'Oran en 1883, puis le 4e Corps d’Armée, de 1884 à 1888. Il soumet les Ouled-Sidi-Cheikh[3]. Au vu de sa carrière exemplaire, le général Thomassin est nommé membre du Conseil de guerre, en . Le général Thomassin, qui ne cachait pas ses sympathies pour le parti bonapartiste[4], est finalement placé dans la réserve, le .
Après la victoire de l’armée française, et le retour de la Moselle à la France, François Achille Thomassin décède le , à Saint-Chéron, en Seine-et-Oise[5].
↑Dick de Lonlay : Français et allemands, histoire anecdotique de la guerre de 1870-1871, Niederbronn, Wissembourg, Frœschwiller, Chalons, Reims, Buzancy, Beaumont, Mouzon, Bazeilles, Sedan, Sarrebrück, Spickeren, La retraite sur Metz, Pont-à-Mousson, Borny, 4 tomes, Garnier, Paris, 1889-1888.