Le 24 avril 1825, il est sacré évêque de Beauvais dans l'église Sainte Geneviève (actuel Panthéon) par Mgr de Quelen, archevêque de Paris, dont il était le vicaire-général.
Il se consacre alors à l'administration de son diocèse, où il effectue de nombreuses visites pastorales, promeut les missions, les retraites ecclésiastiques, réforme les écoles primaires et la maîtrise de la cathédrale.
Il se montra constitutionnel et fit rendre la célèbre ordonnance du , qui limitait le nombre des élèves des petits séminaires et fermait les maisons des jésuites. Par ces mesures restrictives, il indisposa une partie du clergé[3]. Il augmenta le nombre des cures, mais tomba avec le cabinet Martignac, le 8 août 1829[4].
Le 4 janvier 1828, il avait été nommé Pair de France, puis comte-pair par lettres patentes du 11 décembre 1829[5]. Il mourut six mois plus tard.
Son cœur est déposé dans un autel, dans l'église Notre-Dame-de-l'Assomption[1].
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↑Tribout de Morembert, Dictionnaire de Biographie Française, tome treizième, Paris, Letouzey & Ané, , col. 1237-1238
↑Dezobry et Bachelet, Dictionnaire de biographie, vol. 1, 1878, p. 1031
↑Vicomte Albert Révérend, Titres, anoblissements et pairies de la Restauration 1814-1830, tome troisième, Paris, Librairie Honoré Champion, (lire en ligne), p. 53-54