Elle étudie la philosophie. Elle rencontre et épouse presque aussitôt en 1955 l'avocat parisien Charles Verny, ancien résistant, ancien dirigeant de la branche jeunes de l'Organisation civile et militaire et ancien déporté. Ils divorcent en 1960. Elle doit trouver un travail et se détourne rapidement de l'enseignement pour la presse. Elle travaille successivement aux Informations catholiques internationales, à l'Écho de la mode, à L'Express et au Nouveau Candide[3].
Elle entre, en 1964, chez Grasset où elle reste dix-huit ans. En 1982, elle rejoint Gallimard, en tant qu'adjointe du PDGClaude Gallimard, un transfert qui fait beaucoup de bruit dans le milieu de l'édition. Mais elle n'y reste que quatre ans et, en 1986, devient directrice éditoriale et du développement audiovisuel chez Flammarion. Elle est revenue, pour peu de temps, en 1995 à ses premières amours, les éditions Grasset. Elle avait travaillé pour M6[4].
Catholique pratiquante, elle est l'auteure de plusieurs livres sur la religion.
Personnalité croisée par plusieurs écrivains au cours de sa carrière, elle est présente dans l'œuvre de certains d'entre eux, pastichée par Daniel Pennac sous les traits de « la reine Zabo » dans La Fée Carabine[5], ainsi que dans plusieurs des romans de Jack-Alain Léger. Elle inspire également le personnage de Germaine Dubois dans le roman de Claude Durand (sous le pseudonyme de François Thuret) J'aurais voulu être éditeur (éditions Albin Michel, 2010)[6]. Un portrait dans Mémoire de Catherine Clément (Stock, 2007). Antoine de Caunes la choisit comme tête de turc en affichant régulièrement sa photographie au cours des monologues humoristiques qu'il déclame dans l'émission Nulle Part Ailleurs.