Il est titulaire d'une licence en droit et en économie[2]. Il exerce pour peu de temps la profession de banquier[3], chez Crédit suisse, puis travaille brièvement dans la vente notamment pour IBM et Hewlett-Packard[2]. Il se met à son compte comme consultant autour de ses 30 ans[2], mais sa société fait faillite[2].
En 2003, il est accusé de faire dépenser au canton 500 000 francs inutilement en présentant sa candidature pour concurrencer l'écologiste François Marthaler au 2e tour de l'élection du Conseil d'État du canton de Vaud, en remplacement de Marc-Étienne Burdet qui s'était présenté au 1er tour en obtenant 2,6 % des voix. Il obtient 7 % des voix lors de cette élection[5].
Il est ensuite candidat malheureux aux élections communales de 2006 à Lausanne[6] avec une quinzaine de candidats, il obtient 597 voix[7].
Il est notamment sympathisant d'Appel au peuple, une « association de révoltés de la justice »[8].
Il participe aux lancements de plusieurs initiatives populaires fédérales, notamment en faveur du revenu de base[réf. nécessaire] et d'une réforme du système monétaire suisse[9]. Il fait partie des initiants de l'initiative populaire « Monnaie pleine » en juin 2014[10]. En 2018, il donne une conférence à ce sujet dans un local appartenant au mouvement Résistance helvétique, ce qui lui vaut les critiques de certains membres du comité d'initiative[11].
↑Bernard Wuthrich, « Les supporters de « Monnaie pleine » rêvent du même débat animé que pour le RBI », Le Temps, (lire en ligne, consulté le ).
↑Benjamin Keller, « Les soutiens gênants de « Monnaie pleine » », 24 heures, (lire en ligne, consulté le )
↑Renaud Michiels, « Phénomène : Un « banquier suisse gilet jaune » cartonne en France », Le Matin, (lire en ligne, consulté le ).
↑Sébastien Jubin et Alexandre Caporal, « Application de traçage critiquée – Un Vaudois conspirationniste mène la croisade contre SwissCovid », Tribune de Genève, (lire en ligne, consulté le ).
↑Philippe Maspoli, « Politique sanitaire – L’hospitalisation d’un complotiste vaudois allume les réseaux sociaux », 24 heures, (lire en ligne, consulté le ).
↑Eric Felley, « Vaud - Un antivax romand dans le coma à cause du Covid », Le Matin, (lire en ligne, consulté le ).