Aux termes de l'art. 2 de leurs statuts, leur objectif est de défendre et renforcer « la position du [peuple] souverain dans la Constitution de la Confédération suisse »[1]. Ils s'engagent, selon leur charte du , « à œuvrer pour une Suisse libre, souveraine, juste, solidaire, humaniste et respectueuse de la vie »[2].
Mouvement citoyen anti-institutionnel « encore hétérogène », trouvant selon le politologue Oscar Mazzoleni « plus d'écho à droite qu'à gauche », ils cultivent « la souveraineté individuelle contre l'emprise de tous les pouvoirs » et dénoncent à des degrés divers l'État, la science et les médias[3],[4].
Organisation
Ils sont constitués en association au sens de l'art. 60 du code civil suisse[5]. Leur siège est à Berne, mais leur quartier général dans la banlieue de Soleure[6].
Ils indiquent en compter 17 000 membres et plus d'une centaine de groupes régionaux et revendiquent en quelque 50 000 sympathisants[3],[7],[6]. En , Heidi.news rapporte les chiffres de plus de cent groupes régionaux et 25 000 membres[8].
Comité
Le comité est composé de :
Marion Russek, coprésidente et trésorière ;
Werner Boxler, coprésident, porte-parole pour la Suisse romande ;
Markus Häni, responsable des campagnes et des lettres d'information ;
Alec Gagneux, responsable des campagnes de rue ;
Christina Rüdiger, responsable des groupes régionaux de la Suisse alémanique.
Invoquant une détérioration de la confiance mutuelle, l'ensemble du comité démissionne le , avec effet aux nouvelles élections prévues fin février au plus tôt. Werner Boxler avait déjà démissionné la veille[9],[10],[8],[11].
Activités
Le mouvement trouve son origine dans les petites manifestations organisées à partir du printemps 2020 contre les mesures prises pour lutter contre la pandémie de COVID-19[6]. Le , ils fondent symboliquement leur association en se réunissant sur la prairie du Grütli[12]. Elle voit officiellement le jour le , date d'adoption des statuts[1].
Ils lancent le [12] le référendum contre la loi COVID-19, récoltant 77 000 signatures, et soutiennent le référendum contre la loi antiterroriste, récoltant 55 000 signatures. La radio suisse alémanique les qualifie en de « première force référendaire du pays »[7],[1],[13].
Dans la foulée des résultats (40 % de non), ils lancent un deuxième référendum éclair en contre cette même loi, dirigé contre le certificat sanitaire qu'ils dénoncent comme discriminatoire envers les personnes non vaccinées. Ils sont notamment soutenus dans la récolte de signatures par les Jeunes UDC[3],[7],[14],[15].
↑ ab et cMichel Guillaume, « Les Amis de la Constitution, un mouvement rebelle qui compte durer », Le Temps, (ISSN1423-3967, lire en ligne, consulté le )
↑ ab et cMichel Guillaume, « Les opposants à la loi covid ciblent désormais le passeport sanitaire et les médias », Le Temps, (ISSN1423-3967, lire en ligne, consulté le )