Parmi les trois principaux élèves de Charles Le Brun, François Verdier est considéré par les critiques de son temps comme le meilleur, après Charles de La Fosse.
Verdier séjourne à Rome à la villa Médicis de 1668 à 1671[1]. Par deux fois, en 1668 et en 1671, il est lauréat d'un premier prix de Rome (dessin) pour deux œuvres intitulées Première conquête de la Franche-Comté en 1668 et pour Le Roi donnant la paix à l'Europe en 1671[2].
Nombre de ses dessins et peintures sont conservés à Paris au musée du Louvre. Son trait est celui d'un dessinateur graveur qui remplit les ombres et laisse les blancs propres : une puissance en émane venue de Le Brun mais dans l'esprit d'un graveur que n'était pas son maître. Ses peintures, encore mal connues, sont souvent étonnante par leurs couleurs. Verdier est sans doute un grand artiste à la recherche de la perfection dans le trait, tant dans ses dessins que dans ses gravures et ses peintures[réf. nécessaire].
Boston, Museum of Fine Arts : Le Portement de croix, 1704, huile sur toile
Estampes
Histoire des actions extraord[inai]res de Samson en quarante feuilles tirées de l’Écriture Sainte au chapitre treizième des Juges. Inventé par François Verdier peintre ordinaire du Roy, à Paris chez Benoist Audran et chez Charles Simonneau, suite de gravures, 1698.
↑Corentin Dury, Musées d'Orléans, Peintures françaises et italiennes, XVe – XVIIe siècles, Orléans, Musée des Beaux-Arts, , n°172
↑Corentin Dury, Musées d'Orléans, Peintures françaises et italiennes, XVe – XVIIe siècles, Orléans, Musée des Beaux-Arts, , n°423
↑Dominique Brême et Mehdi Korchane, Dessins français du musée des Beaux-Arts d’Orléans. Le Trait et l’Ombre, Orléans, musée des Beaux-Arts, (ISBN9 788836 651320), n°19
↑Dominique Brême et Mehdi Korchane, Dessins français du musée des Beaux-Arts d’Orléans. Le Trait et l’Ombre, Orléans, musée des Beaux-Arts, (ISBN9 788836 651320), n°20