Il a pratiqué tant en milieu officinal qu'hospitalier. Au niveau hospitalier, il a accompli sa carrière au sein de la Pharmacie des hôpitaux de l'Est lémanique[1].
Habitant à Rivaz dans le canton de Vaud, il est marié à une pharmacienne[1] et père de trois enfants[2].
Parcours artistique
François Rouiller est membre fondateur et premier président de l'Association des Amis de la Maison d'Ailleurs[3], musée de la SF, de l'utopie et des voyages extraordinaires à Yverdon-les-Bains. Il a également fait partie du conseil de fondation de l'institution[4] de 1998[5] à 2008[6].
Illustrateur, il expose ses dessins, notamment au Festival de la BD de Sierre[7] ou au Festival des Utopiales de Nantes[8]. Une centaine de ses illustrations ont paru en un recueil en , aux Éditions de l'Atalante, sous le titre Après-demain ? Cent vues imprenables sur le futur.
François Rouiller est aussi critique et écrivain. Il a tenu la rubrique SF du quotidien suisse romand 24 heures. Après quelques textes de fiction publiés dans divers supports spécialisés, il sort une étude sur les drogues dans la science-fiction, intitulée Stups & fiction. En 2006, l'éditeur Les Empêcheurs de penser en rond publie 100 mots pour voyager en Science-Fiction, qui obtient en 2007 à Nantes le grand prix de l'imaginaire (catégorie essais)[1].
En , le premier roman de François Rouiller, Métaquine®[9], paraît à l'Atalante en deux volumes, Indications[10] et Contre-indications[11]. Le récit a pour cadre le futur proche et pour fil conducteur un médicament psychotrope prisé des parents dépités et des enseignants à bout de nerfs. Car le produit assagit les écoliers dissipés et transforme les cancres en forts en thème. Le succès du blockbuster est tel qu'il finit par gagner tous les âges et toutes les couches de la société. Six protagonistes vivent cette évolution. Les uns sont d'ardents promoteurs de la Métaquine®, les autres tentent d'échapper à son emprise.
Métaquine® a reçu le Prix Rosny aîné (catégorie roman) en 2017.
Les éditions Armada ont publié un carnet de croquis du dessinateur[12] en 2018.
Notes et références
↑ abcd et eThierry Philbet, « Portrait de François Rouiller : Cultivons notre libre arbitre », pharmaJournal, no 25, , p. 25-27 (résumé, lire en ligne).
↑Nicolas Dufour, « Un apothicaire vaudois explore par l'image et le verbe les laboratoires de l'imaginaire », Le Temps, (ISSN1423-3967, lire en ligne, consulté le )
↑MCG, « Association constituée à Yverdon - Prête pour l'Ailleurs », Journal du Nord Vaudois, no 252 (1988), , p. 1 & 23 (lire en ligne)