Il est chimiste à la Canadian Inspection and Testing Laboratories[1]. Il est chimiste-métallurgiste à la General Car and Machinery Works Ltd., puis à la Machine agricole de Montmagny de 1916 à 1918[1]. De 1918 à 1921, il est chimiste et directeur adjoint du département de la pulpe à la Belgo Canadian Pulp & Paper Company et à la Canadian Carbide[1]. De 1924 à 1931, il est fondateur et chef du laboratoire des matériaux et du service des achats de la cité de Montréal[1]. De 1931 à 1949, il exerce à la firme d'ingénieurs-conseils F.J. Leduc et associés[1]. Il est membre de plusieurs associations professionnelles québécoises, canadiennes et européennes.
En 1938, un conflit se produit entre Duplessis et Leduc. Le premier ministre Duplessis exige alors que Leduc démissionne de son poste de ministre mais, fait inusité, Leduc refuse de démissionner[1]. Or, il n'existe dans la constitution du Québec aucune modalité permettant formellement de destituer individuellement un membre du Conseil des ministres. Duplessis utilise la seule avenue constitutionnelle disponible pour forcer le départ de Leduc, consistant à remettre officiellement au lieutenant-gouverneur la démission de l'ensemble du gouvernement, ce qu'il fait le , puis à se faire désigner pour reformer un gouvernement et enfin à faire renommer et réassermenter tous les ministres, à l'exception de Leduc[5],[6]. Leduc est ainsi écarté du gouvernement. C'est la première fois depuis la constitution de 1867 que cette méthode est utilisée pour exclure un ministre. Le premier ministre Duplessis prend lui-même le poste de ministre de la Voirie, en plus de ses autres fonctions ministérielles[5] (quelques mois plus tard, le , il s'en départira et le confiera à Anatole Carignan).
Leduc quitte alors l'Union nationale et siège comme député indépendant à l'Assemblée législative. Puis, à l'été 1939, il se joint au Parti libéral. Il est réélu, en tant que député du Parti libéral, lors de l'élection générale de 1939. Lors du débat et du vote sur la motion Dumaine à l'Assemblée législative en , il est un des rares députés à se prononcer en faveur de la conscription[7]. Il est réélu lors de l'élection générale de 1944. Lors de l'élection générale de 1948, il est défait par le candidat de l'Union nationale, Omer Barrière.
De 1949 à 1959, il est vice-président de la Commission du tarif, à Ottawa[1]. De 1959 à 1981, il exerce sa profession d'ingénieur à Montréal[1].
↑Conrad Black, Duplessis, tome 1 : L'Ascension, Éditions de l'Homme, Montréal, 1977, 487 pages, (ISBN0-7759-0555-0), page 169
↑À l'élection du 25 novembre 1935, François Leduc (conservateur) recueille 10 125 votes, Joseph Filion (libéral) 7 713 votes et Joseph Gélinas (libéral indépendant) 1 044 votes. (« Les résultats électoraux depuis 1867 (L), LAVAL », sur le site de l'Assemblée nationale)
↑À l'élection du 17 août 1936, François Leduc (Union nationale) recueille 12 353 votes et J.-Cléophas-Philéas Guimond (libéral) 5 942 votes. (« Les résultats électoraux depuis 1867 (L), LAVAL », op. cit.)
↑ ab et cRobert Rumilly, Histoire de la province de Québec, tome XXXVII, Fides, 1968, pages 104 et 105